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Trente Ans Après Souvenirs De La Guerre Sud-Africaine Paardeberg 18-27 Fév. 1900

Chispa

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Journal: —  Le Progrès Du Golfe, Rimouski Vendredi 21 Février, 1930. —

Trente Ans Après, Souvenirs De La Guerre Sud-Africaine Paardeberg 18-27 Fév. 1900, Par Lucien Vallée.


Ce n’était pas une meute ordinaire que fusillade intermittente fut entre que le régiment canadien qui partit de Québec le 30 octobre 1899 à bord du “Sardinian”. Un ramassis de mille individus pris de toutes les parties du Canada, la majorité indisciplines et sans aucune expérience militaire À peine y avait-il une demi-douzaine d’officiers réguliers et une douzaine de diplômes du collège militaire de Kingston dont plusieurs servaient comme simples soldats.

Cependant le deuxième bataillon du Régiment Royal Canadien était appel a faire une nouvelle page d’histoire dans les annales militaires de notre Canada, et le 30 novembre suivant il de braquait a Cape Town dans l’Afrique Australe. Il y avait déjà deux mois que l’Angleterre était aux prises avec les peuples Boer du Transvaal et de l’État Libre d’Orange.

L’entraînement et le service de garnison que le régiment fit a Belmont, ne tarda pas cependant a le placer comme 1egal des meilleurs régiments anglais et il fut choisi pour faire partie de L’armée de Lord Roberts qui devait envahir l’État Libre d Orange. L’effectif  de ce corps d’armée était d environ 35,000 hommes, avec 5,000 conducteurs indigènes et 25,000 animaux. Cet effectif se séparait de sa base pour un laps de temps inconnu, et en conséquence devait apporter avec lui tous si approvisionnements. Naturellement ceci nécessitait un nombre très considérable de wagons et de bêtes de trait; et ordre fut donné de laisser en arrière tout ce qui était superflu ou pas absolument nécessaire. Notre régiment formait partie de la 19ième brigade et nous avions pour camarades de brigade les Gordon Highlanders, les Cornwall et les Shropshire. Notre brigade appartenait à la 9ième division qui était sous le commandement de Sir H Colville. Partis de Graspan le 13 février a cinq heures de matin, nous arrivions a Ramdam a 2 heures et demie de l’après midi après avoir marche 12 milles. Ce fut notre premier grau marche et peut-être la plus pénible, car non seulement la chaleur était excessive, mais les retards furent nombreux et vexants, vu que les wagons transport, qui dans un grand nombre cas étaient ou surcharges ou mal chargés, se brisaient constamment.

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Le lendemain nous avions atteint Waterval Drift sur la rivière Reit, environ 13 milles de distance. Cette marche fut tout aussi pénible que celle du jour précèdent et nous étions a peine arrivés que le bataillon dut fournir forts partis de corvée afin d’aider passer les canons de la marine. C’est ici que le lendemain, après le départ de la division, environ 200 wagons furent pris par l’ennemi, ce qui amena la réduction des rations durant les quatre semaines qui suivirent..........

Le 16 au matin nous entrâmes dans Jacobsdal ou nous restâmes la journée. C’est ici que notre régiment s’est fait donne le quolibet de «Mille Valeurs» sans raison cependant. Jacobdal fut mis à sac par les troupes affamées. On a attribue cet acte a notre bataillon cette réputation lui et restée, faisant dire plus tard a un général qui nous envoyait a l’attaque d’une; position boer: “S’ils ne la prennent pas, ils la voleront”, et nous avons fait le deux...........

Nous avions de l’eau jusqu’au cou et plusieurs des petits faillirent se noyer. Le courant avait une vélocité de 9 milles àl’heure et l’eau était assez profonde pour atteindre jusqu’aux aisselles des soldats. On se servit de deux gués éloignes de 50 verges l’un de l’autre, à l’un desquels on avait tendu un cable auquel les soldats se cramponnaient en avançant; et à l’autre gué les hommes passèrent en se tenant quatre par quatre les bras enlaces.

L’armoirie royale nous avait précèdes dans l’attaque armé de nous permettre de contourner le liane des Boers. Une de nos compagnie, aidée des Gordon, s’empara immédiatement de trois petits kopjes que l’ennemi occupant  et par ce fait le cerna complètement, sa retraite lui étant coupée d’aide part par la rivière. En moins d’un quart d’heure nous avions traverse la rivière avec les Cornwall et deux compagnies de Shorpshire et nous nous avancions en ligne de tirailleurs vers les Boer........

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Cependant la position conquise maintenue et le feu cessa à la tombée au jour; vers 7 hres du soir, nous est maintenue alors du cote de l’hôpital pour y passer la nuit. L’emmène se retira engagement de sa position dans le laager boer, a environ deux milles en remontant la rivière laissant dans les dongas à notre gauche quelques hommes qui continuèrent à tirer sur nos parus, envoies pour recueillir les morts et les blesses jusque vers 10 heurs du soir. Plusieurs exemples de bravoure personnelle furent donnés durant la journée........

Le lendemain on fit l’appel… Helas! le lendemain d’une bataille est bien plus triste que le jour même du combat. Au nombre des joyeux camarades qui nous suivaient la veille, chantant les gais refrains du pays, plus de cent manquaient a l’appel de leur nom!….

Ils étaient tombés en héros au champ d’honneur, burinant une nouvelle page de gloire dans les fastes militaires de notre cher Canada. Après l’appel, une partie des hommes fut employée toute la matinée à enterrer les morts et ramasser les blessés qui étaient restes sur le champ de bataille. Quel triste spectacle s’offrit à nos yeux en parcourant le théâtre de la veille! Gamelles d’un cote, gourdes de l’autre; uniformes épars, des morceaux de charpie et de bandages répandus partout..........

Le terrain occupé par le batillions était en rase campagne, légèrement ondule, mais passablement couvert de fourmilières.

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Une fusillade intermittente fut entre tenue toute la journée jusqu’a environ quatre heures de 1’apresmidi alors que le feu de l’ennemi augmenta et que leur célèbre canon Vickers-Maxim (Pom Pom) fut d’érigé contre nous pas moins de cinq lois déférentes, mais heureux sentent sans nous causer aucune perte. Cependant, l’effet moral de ce canon est très considérable, et infiniment plus désastreux en ce sens qu’aucune arme dont nous ayons fait l’expérience. Lu journée a été très rude; il faisait très chaud et le feu de l’ennemi nous mettait dans l’impossibilité de nous procurer de l’eau. C’était le fait d avoir essaye de faire avancer la charrette à eau qui avait attire sur nous le feu du “Pont Pom”.

A 6 heures du soir, le bataillon se retira à son bivouac complètement épuise.

Le 21, le bataillon fut désigné pour appuyer les canons de la marine, lesquels canons lancèrent toute la journée des obus dans le laager boer, et durant la nuit le bataillon fit sa part dans le service d’avant-poste. Le 22, l’arrivée d’une troupe de renforts pour l’ennemi fut cause que le bataillon fut envoyé a environ deux milles a l’ouest pour occuper de concert avec le reste de la brigade, une ligne de Kopjes, et durant près de trois jours il fut employé à ce devoir. La pluie ne cessa de tomber durant tout ce temps, et en conséquence nous étions continuellement trempes jusqu’aux os..........

Le 26 février au matin, le bataillon l’ordre de relever les Cornwall dans les tranchées que graduellement vers la position de l’ennemi, toujours sur la rive nord de la rivière. A midi ce jour-là ce travail était termine, et nous nous trouvâmes a ligne de retranchements a occuper une moins de 600 verges de l’ennemi. Durant tout le reste de la journée nous combattîmes l’ennemi dans ces tranchées, dans le cours de l’après-midi nous fumes informes que l’on se proposait de faire une attaque a 2 heures du matin le lendemain.

On fit alors des préparatifs pour l’attaque, et a 2 heures et quart du matin, six compagnies se portèrent en avant, le premier rang de chaque compagnie s’avançant la baïonnette au canon et ordre avait été donné ne pas tirer avant d’avoir essuyé le feu de l’ennemi, tandis que le rang de derrière portait des pelles et des pics pour creuser des retranchements, ils ranges rangs étant éloignes d’une distance de quinze pas, et l’intervalle d’un pas étant laissé entre chaque homme............

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Nous y sommes restés jusqu’au 7 mars, et nous y avons pris un assez bon repos.

C’est dans cette dernière bataille que le lieutenant colonel Pelletier reçut une blessure à l’épaule. Roy, un ancien du 89ième, reçut 10 balles et mourut de ses blessures quelques heures après la addition sans reprendre connaissance. C’était un brave et un soldat estimé de ses camarades. Quand nous l’avons ramène en arrière, il était délirant et il murmurait des prières montrant par la les bons sentiments qui l’animaient dans ses derniers moments. Il était le fils de Pierre Roy dit Laugier, de St-Arsè, et ce dernier apprenant sa mort fut pris d’une syncope et mourut quelques instants plus tard. Bajot, un des nôtres encore, fut blesse a l’épaule droite et Proulx reçut une balle qui lui fracassa l’avant bras gauche. A la bataille du 18 Lucien LaRue fils de feu le Dr. Léonidas LaRue, de Québec, reçut une balle à l’épaule. LaRue était un camarade joyeux et plein de vie, après être sorti de l’hôpital il rejoignit le régiment a Bloemfontain mais les fièvres devaient en faire une victime et il mourut a Wynberg le jour de notre fête nationale le 24 juin 1900, où il est inhumé dans le cimetière catholique. Un autre camarade, Duhamel, de Montréal  mourant quelques jours plus tard, victime des fièvres aussi et il fut inhume a Norvals Pont. Hudon, aussi de Montréal fut blessé à la bataille 18 février............

Quant a nos officiers, le colonel Pelletier longtemps commandant dans le district de Québec et est maintenant en ‘retraite. Le lieutenant Leduc est maintenant colonel et durant la Grande Guerre fut assistant de l’Adjudant Général à Montréal, il est aussi en retraite. Le Capitaine Pelletier n’a pas survécut longtemps à son expérience d’Afrique. Le Lieutenant Pelletier à son retour servit plusieurs années comme inspecteur dans la police montée du Nord Ouest. Le Lieutenant Panet est maintenant Généra. Le Père O’Leary est décède tout dernièrement. Et de tons, celui qui est le mieux parvenu, c’est notre député. Lorsque je l’ai connu, Eugène Fiset était alors tout jeune médecin a peine sortie des bancs de l’université. Qui du régiment ne se rappelle pas le capitaine Fiset qui parlait alors difficilement l’anglais et auquel son supérieur confiait les parades de malades et lui accordait un surcroît de travail que son zèle ne refusait jamais de prendre. Les soldats qui souvent feignaient la maladie pour éviter les corvées n’oublieront jamais les expressions sympathiques pour les uns, les vrais malades, et le lange très expressif qu’on lui connaît pour les autres. Il fut pour les nôtres en Afrique leur meilleur protecteur.

Lorsque le bataillon laissa Heilborn le 23 mai 1900, l’ennemi en reprit possession immédiatement et fit prisonnier le chirurgien- capitaine Fiset et son domestique qui avaient été laisses malades a l’hôpital allemand. Il fut aussi le principal officier médical sur la F-ligne de communication de Klip River à Myerton du 15 juillet au 15 septembre 1900...........

Je rencontrais dernièrement Sir Eugène Fiset et il me dit: — «que tas vieilli Vallée, depuis Paardeberg.» Et moi de lui répondre: «Vous aussi mon Général, il ne faut pas oublier que c’est trente ans après.»

LUCIEN C. VALLE, Ex Caporal, No. 7940 Régiment Royal Canadien.


C.U.


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