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AFP: http://www.cyberpresse.ca/article/20070108/CPACTUALITES/70108071/1019/CPACTUALITES
Le ministre canadien des Affaires étrangères Peter MacKay, en visite en Afghanistan, a déclaré lundi que son pays était opposé au projet du Pakistan de miner sa frontière avec l'Afghanistan pour empêcher le passage de combattants islamistes.
«Je n'accepte pas l'utilisation de mines», a déclaré M. MacKay à des journalistes à Kandahar, principale ville du sud de l'Afghanistan. «J'ai la ferme intention de dire cela au président (pakistanais Pervez) Musharraf pendant ma visite au Pakistan. Il y a d'autres moyens de trouver une solution», a-t-il dit.
Après sa visite en Afghanistan, le ministre canadien est attendu mardi à Islamabad.
Arrivé dimanche à Kaboul, où il a rencontré le président afghan Hamid Karzaï, M. MacKay a rencontré lundi quelques uns des 2.500 soldats canadiens basés à Kandahar, l'ancien bastion des talibans, dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF).
À ses côtés au cours de sa visite à Kandahar, le ministre afghan des Affaires étrangères, Rangeen Dadfar Spanta, a répété que «les sources du terrorisme (affectant le pays) se trouvaient hors d'Afghanistan».
Interrogé par la presse sur le message qu'il aimerait voir son homologue canadien transmettre à Islamabad, le chef de la diplomatie afghane a répondu: «N'utilisez pas le terrorisme et les terroristes comme des outils de politique étrangère».
Les relations entre Kaboul et Islamabad se sont envenimées depuis de nombreux mois, les autorités afghanes reprochant au Pakistan de servir de base arrière aux militants de l'ancien régime islamiste des talibans.
Les projets du Pakistan d'ériger une clôture sur leur frontière commune, voire de miner de certaines zones, ont encore aggravé les tensions entre les deux pays ces dernières semaines.
Kaboul, qui n'a jamais reconnu la frontière tracée par les Britanniques entre les deux pays à la fin du 19e siècle, estime que le projet d'Islamabad nuirait aux relations entre les populations pachtounes qui vivent des deux côtés de la frontière, sans empêcher les infiltrations de combattants islamistes.
L'ONU a aussi également rejeté le plan pakistanais, qui a suscité dimanche au moins deux manifestations hostiles dans des régions de l'Afghanistan proches de la frontière.
Le ministre canadien des Affaires étrangères Peter MacKay, en visite en Afghanistan, a déclaré lundi que son pays était opposé au projet du Pakistan de miner sa frontière avec l'Afghanistan pour empêcher le passage de combattants islamistes.
«Je n'accepte pas l'utilisation de mines», a déclaré M. MacKay à des journalistes à Kandahar, principale ville du sud de l'Afghanistan. «J'ai la ferme intention de dire cela au président (pakistanais Pervez) Musharraf pendant ma visite au Pakistan. Il y a d'autres moyens de trouver une solution», a-t-il dit.
Après sa visite en Afghanistan, le ministre canadien est attendu mardi à Islamabad.
Arrivé dimanche à Kaboul, où il a rencontré le président afghan Hamid Karzaï, M. MacKay a rencontré lundi quelques uns des 2.500 soldats canadiens basés à Kandahar, l'ancien bastion des talibans, dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF).
À ses côtés au cours de sa visite à Kandahar, le ministre afghan des Affaires étrangères, Rangeen Dadfar Spanta, a répété que «les sources du terrorisme (affectant le pays) se trouvaient hors d'Afghanistan».
Interrogé par la presse sur le message qu'il aimerait voir son homologue canadien transmettre à Islamabad, le chef de la diplomatie afghane a répondu: «N'utilisez pas le terrorisme et les terroristes comme des outils de politique étrangère».
Les relations entre Kaboul et Islamabad se sont envenimées depuis de nombreux mois, les autorités afghanes reprochant au Pakistan de servir de base arrière aux militants de l'ancien régime islamiste des talibans.
Les projets du Pakistan d'ériger une clôture sur leur frontière commune, voire de miner de certaines zones, ont encore aggravé les tensions entre les deux pays ces dernières semaines.
Kaboul, qui n'a jamais reconnu la frontière tracée par les Britanniques entre les deux pays à la fin du 19e siècle, estime que le projet d'Islamabad nuirait aux relations entre les populations pachtounes qui vivent des deux côtés de la frontière, sans empêcher les infiltrations de combattants islamistes.
L'ONU a aussi également rejeté le plan pakistanais, qui a suscité dimanche au moins deux manifestations hostiles dans des régions de l'Afghanistan proches de la frontière.
