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[urlhttp://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/canada/201006/03/01-4286601-construction-navale-une-strategie-de-35-milliards-pour-ottawa.php]Construction navale: une stratégie de 35 milliards pour Ottawa[/url]
Un chantier maritime du Groupe Verreault.
Le gouvernement fédéral a annoncé jeudi une stratégie en
matière de construction navale qui coûtera au moins 35
milliards $ et nécessitera 30 ans de travaux. Le ministre
de la Défense nationale, Peter MacKay, a dit s'attendre à
parapher des ententes avec deux chantiers navals, d'ici
deux ans, afin de construire 28 grands navires et 100
petits navires pour la marine et la garde côtière.
Pour être choisi comme constructeur «stratégique», les
compagnies doivent promettre des millions de dollars en
investissement dans l'infrastructure et doivent aussi
s'engager à créer des emplois.
«Les cinq chantiers navals qui s'affronteront pour obtenir les
deux contrats à long terme avec le gouvernement du Canada
devront prouver qu'ils ont de l'intérêt et nous démontrer
comment ils créeront des emplois et aussi comment ils
investiront dans le secteur maritime, a expliqué la ministre
des Travaux publics, Rona Ambrose.
«Le processus concurrentiel commence aujourd'hui (jeudi).»
Plusieurs programmes de remplacement de la flotte navale
canadienne, autant pour la marine que pour la garde côtière,
ont dû être abandonnés en raison d'estimation de coûts
beaucoup plus élevés que ce que le gouvernement
conservateur était prêt à payer. Les autorités fédérales ont
essayé, au fil de la dernière année, de convaincre les
responsables de chantiers navals, où la compétition est
féroce, de partager la construction des futurs navires.
M. Mackay a maintes fois affirmé qu'il y avait amplement de
travail pour tous les chantiers. Il a ajouté que le programme
permettra de produire des équipements essentiels aux Forces
canadiennes. «Nous nous attendons à ce que les contrats avec
les chantiers navals soient signés d'ici deux ans, ce qui devrait
ouvrir la voie aux contrats à des projets de navires de gros
tonnage dont la Marine a désespéremment besoin.»¸
Les opposants à la politique ont affirmé que celle-ci pourrait lancer
une concurrence féroce entre les côtes Ouest et Est du pays. Une
telle concurrence coûtera cher à ce secteur industriel. «La côte Ouest
et la côte Est pourraient dépenser des millions de dollars, a dit le
député néodémocrate néo-écossais Peter Stoffer. Il y a assez de
travail pour tous. L'argent serait mieux dépensé si on construisait
des navires plutôt que de battre ses concurrents.»
Du côté des Chantiers Davie à Lévis, on se réjouit de cette annonce
du gouvernement. Selon le président et chef de la direction de Davie,
Gustav Johan Nydal, l'entreprise est bien placée pour devenir l'un des
deux chantiers choisis.
«Davie est le seul chantier avec les installations existantes pour
construire les plus grands navires comme les navires de soutien
interarmées pour la Marine ou les grands brise-glace de la Garde
côtière canadienne. Le programme de renouvellement de la flotte
fédérale laisse entrevoir un avenir prometteur pour Davie. Nous
croyons que cette annonce aidera l'entreprise dans son processus
de restructuration en la rendant plus attrayante auprès de
nouveaux investisseurs potentiels.»
Le plus haut commandement militaire du pays, le général Walter
Natynczyk, a noté que les nouveaux navires étaient ce dont la Marine
avait le plus besoin. Il a rappelé dans un récent discours qu'il s'est
écoulé 14 ans depuis le dernier dévoilement d'un grand navire de
combat au Canada.
Un chantier maritime du Groupe Verreault.
Le gouvernement fédéral a annoncé jeudi une stratégie en
matière de construction navale qui coûtera au moins 35
milliards $ et nécessitera 30 ans de travaux. Le ministre
de la Défense nationale, Peter MacKay, a dit s'attendre à
parapher des ententes avec deux chantiers navals, d'ici
deux ans, afin de construire 28 grands navires et 100
petits navires pour la marine et la garde côtière.
Pour être choisi comme constructeur «stratégique», les
compagnies doivent promettre des millions de dollars en
investissement dans l'infrastructure et doivent aussi
s'engager à créer des emplois.
«Les cinq chantiers navals qui s'affronteront pour obtenir les
deux contrats à long terme avec le gouvernement du Canada
devront prouver qu'ils ont de l'intérêt et nous démontrer
comment ils créeront des emplois et aussi comment ils
investiront dans le secteur maritime, a expliqué la ministre
des Travaux publics, Rona Ambrose.
«Le processus concurrentiel commence aujourd'hui (jeudi).»
Plusieurs programmes de remplacement de la flotte navale
canadienne, autant pour la marine que pour la garde côtière,
ont dû être abandonnés en raison d'estimation de coûts
beaucoup plus élevés que ce que le gouvernement
conservateur était prêt à payer. Les autorités fédérales ont
essayé, au fil de la dernière année, de convaincre les
responsables de chantiers navals, où la compétition est
féroce, de partager la construction des futurs navires.
M. Mackay a maintes fois affirmé qu'il y avait amplement de
travail pour tous les chantiers. Il a ajouté que le programme
permettra de produire des équipements essentiels aux Forces
canadiennes. «Nous nous attendons à ce que les contrats avec
les chantiers navals soient signés d'ici deux ans, ce qui devrait
ouvrir la voie aux contrats à des projets de navires de gros
tonnage dont la Marine a désespéremment besoin.»¸
Les opposants à la politique ont affirmé que celle-ci pourrait lancer
une concurrence féroce entre les côtes Ouest et Est du pays. Une
telle concurrence coûtera cher à ce secteur industriel. «La côte Ouest
et la côte Est pourraient dépenser des millions de dollars, a dit le
député néodémocrate néo-écossais Peter Stoffer. Il y a assez de
travail pour tous. L'argent serait mieux dépensé si on construisait
des navires plutôt que de battre ses concurrents.»
Du côté des Chantiers Davie à Lévis, on se réjouit de cette annonce
du gouvernement. Selon le président et chef de la direction de Davie,
Gustav Johan Nydal, l'entreprise est bien placée pour devenir l'un des
deux chantiers choisis.
«Davie est le seul chantier avec les installations existantes pour
construire les plus grands navires comme les navires de soutien
interarmées pour la Marine ou les grands brise-glace de la Garde
côtière canadienne. Le programme de renouvellement de la flotte
fédérale laisse entrevoir un avenir prometteur pour Davie. Nous
croyons que cette annonce aidera l'entreprise dans son processus
de restructuration en la rendant plus attrayante auprès de
nouveaux investisseurs potentiels.»
Le plus haut commandement militaire du pays, le général Walter
Natynczyk, a noté que les nouveaux navires étaient ce dont la Marine
avait le plus besoin. Il a rappelé dans un récent discours qu'il s'est
écoulé 14 ans depuis le dernier dévoilement d'un grand navire de
combat au Canada.
