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Achat de Boeing C-17 Discorde au cabinet conservateur

schart28

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RC: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2007/01/22/003-Boeing-Ottawa-discorde.shtml

L'été dernier, le gouvernement conservateur annonçait en grandes pompes l'achat de 17 milliards de dollars d'équipements militaires.

Une très très bonne affaire pour les entreprises américaines Boeing et Loockeed Martin: 13 milliards de ventes et d'entretien d'avions pour ces deux entreprises américaines seulement.

Au moment de l'annonce d'un contrat pour l'achat de quatre gros porteurs Boeing C-17, le gouvernement insistait pour dire que le Canada, et le Québec, allaient bénéficier d'importantes retombées économiques liées à l'acquisition des appareils.

Or, Boeing, qui doit investir 1,2 milliard de dollars au Canada au cours des 20 prochaines années en vertu du contrat, s'engage à donner seulement 20 % des retombées au Québec. Pourtant, le Québec, et la région de Montréal en particulier, représente 55 % de l'industrie aéronautique canadienne.

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, ce contrat entraîne des dissensions au sein du cabinet conservateur. Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, voudrait que le contrat soit signé au plus vite pour que l'armée puisse mettre la main sur les avions, quitte à laisser tomber les retombées économiques.

Le ministre des Travaux publics, Michael Fortier, qui est l'ultime responsable de la signature du contrat et qui est aussi responsable de la région de Montréal, aurait déjà refusé de signer une première fois le contrat avec Boeing. Le ministre exigerait au moins 40 % des retombées pour le Québec.

Au gouvernement du Québec, on s'inquiète aussi de la situation. Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, reproche à son homologue fédéral, Maxime Bernier, d'avoir laissé Boeing complètement libre de choisir les endroits au Canada où l'entreprise voulait investir. « Quand un devoir est mal fait, on recommence. » dit le ministre qui ajoute que le Québec devrait recevoir 60 % des retombées économiques de ce contrat.

L'industrie aéronautique du Québec s'inquiète elle aussi. Elle soutient que des retombées de 20 % pour la province seraient une catastrophe pour elle.

Reste maintenant à savoir qui de ses ministres le premier ministre Harper écoutera.




 
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