Karim Benessaieh
La Presse
Publié le 03 février 2011 à 07h32 | Mis à jour le 03 février 2011 à 07h35
Une ligne d'urgence pour alerter les Montréalais
Montréal se mettra l'été prochain au diapason des grandes villes nord-américaines et disposera de l'outil dernier cri pour joindre ses citoyens: un système d'alerte téléphonique capable d'atteindre plus de 18 000 foyers à l'heure.
Annoncé hier après-midi en conférence de presse, ce système utilisera la base de données des numéros de téléphone du 911, dont la précision est imbattable. «Elle est mise à jour deux fois par jour», précise Claude Trudel, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville.
Ce «service d'avis à la communauté» pourra être utilisé dans toutes les situations où «la vie, la santé ou la sécurité des citoyens est en jeu», a dit M. Trudel. Implanté au coût de 144 000$ - la Ville dispose déjà du logiciel automatique d'appel -, le service ne coûtera que 22 000$ par année.
On pourra s'en servir, par exemple, pour avertir les citoyens d'un secteur bien précis qu'ils doivent faire bouillir leur eau, ou s'il y a un déversement de produits toxiques dans l'est de Montréal ou encore pour une alerte de chaleur accablante. Tout le territoire de l'agglomération, soit Montréal et les 15 municipalités reconstituées, est desservi. «Cet outil ne remplacera pas les autres mesures comme les dépliants et les avis distribués aux résidants», a tenu à préciser Serge Tremblay, directeur du Service de sécurité incendie et coordonnateur de la sécurité civile.
L'implantation du service a été considérablement retardée par l'obligation d'obtenir l'autorisation du CRTC pour utiliser la base de données du 911. Depuis 2007, la Ville a travaillé à mettre au point un plan précis qui énumère les conditions d'utilisation de ce service. Essentiellement, il fallait garantir qu'il ne sera utilisé qu'en cas d'urgence ou si la sécurité publique est compromise. C'est le coordonnateur de la sécurité civile lui-même qui, en dernier ressort, décide du recours au SAC.
Le service devrait être en activité en juin prochain, le temps notamment de trouver une entreprise capable de fournir les lignes téléphoniques et de résoudre le cas des résidants malentendants. Dans un premier temps, on ne pourra joindre que les abonnés au téléphone filaire. «Dans moins d'un an», a promis M. Tremblay, les propriétaires de téléphones cellulaires pourraient s'ajouter à la liste.
Montréal serait la première ville au Québec, et l'une des premières au Canada, à coupler la base de données du 911 à son système d'alerte téléphonique. Ce concept très répandu aux États-Unis est souvent assorti d'un tarif. À Montréal, il ne coûtera pas un sou aux abonnés, ont précisé les responsables.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201102/03/01-4366412-une-ligne-durgence-pour-alerter-les-montrealais.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_montreal_544_section_POS4
La Presse
Publié le 03 février 2011 à 07h32 | Mis à jour le 03 février 2011 à 07h35
Une ligne d'urgence pour alerter les Montréalais
Montréal se mettra l'été prochain au diapason des grandes villes nord-américaines et disposera de l'outil dernier cri pour joindre ses citoyens: un système d'alerte téléphonique capable d'atteindre plus de 18 000 foyers à l'heure.
Annoncé hier après-midi en conférence de presse, ce système utilisera la base de données des numéros de téléphone du 911, dont la précision est imbattable. «Elle est mise à jour deux fois par jour», précise Claude Trudel, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville.
Ce «service d'avis à la communauté» pourra être utilisé dans toutes les situations où «la vie, la santé ou la sécurité des citoyens est en jeu», a dit M. Trudel. Implanté au coût de 144 000$ - la Ville dispose déjà du logiciel automatique d'appel -, le service ne coûtera que 22 000$ par année.
On pourra s'en servir, par exemple, pour avertir les citoyens d'un secteur bien précis qu'ils doivent faire bouillir leur eau, ou s'il y a un déversement de produits toxiques dans l'est de Montréal ou encore pour une alerte de chaleur accablante. Tout le territoire de l'agglomération, soit Montréal et les 15 municipalités reconstituées, est desservi. «Cet outil ne remplacera pas les autres mesures comme les dépliants et les avis distribués aux résidants», a tenu à préciser Serge Tremblay, directeur du Service de sécurité incendie et coordonnateur de la sécurité civile.
L'implantation du service a été considérablement retardée par l'obligation d'obtenir l'autorisation du CRTC pour utiliser la base de données du 911. Depuis 2007, la Ville a travaillé à mettre au point un plan précis qui énumère les conditions d'utilisation de ce service. Essentiellement, il fallait garantir qu'il ne sera utilisé qu'en cas d'urgence ou si la sécurité publique est compromise. C'est le coordonnateur de la sécurité civile lui-même qui, en dernier ressort, décide du recours au SAC.
Le service devrait être en activité en juin prochain, le temps notamment de trouver une entreprise capable de fournir les lignes téléphoniques et de résoudre le cas des résidants malentendants. Dans un premier temps, on ne pourra joindre que les abonnés au téléphone filaire. «Dans moins d'un an», a promis M. Tremblay, les propriétaires de téléphones cellulaires pourraient s'ajouter à la liste.
Montréal serait la première ville au Québec, et l'une des premières au Canada, à coupler la base de données du 911 à son système d'alerte téléphonique. Ce concept très répandu aux États-Unis est souvent assorti d'un tarif. À Montréal, il ne coûtera pas un sou aux abonnés, ont précisé les responsables.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201102/03/01-4366412-une-ligne-durgence-pour-alerter-les-montrealais.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_montreal_544_section_POS4