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Les douze travaux de Petraeus - AFP

Alea

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Agence France-Presse
Kaboul
Publié le 03 juillet 2010 à 13h36 | Mis à jour à 14h24


Les douze travaux de Petraeus


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En prenant la tête des forces internationales en Afghanistan, le général David Petraeus va devoir s'atteler à des défis de taille: conduire l'offensive dans le sud, convaincre les Afghans de sa bonne volonté, mais aussi gérer les relations avec un président Hamid Karzaï dont l'étoile ne cesse de pâlir en Occident.

La personnalité du chef de l'État, et la question de sa «fiabilité» comme partenaire dans la guerre contre les talibans, font de plus en plus débat.

En cause, ses relations, parfois difficiles, avec Washington, ainsi que sa politique de la main tendue aux talibans et au voisin pakistanais, doublées d'une inaction coupable en matière de lutte contre la corruption.

C'est dans ce contexte, que le secrétaire américain à la Défense Robert Gates refuse d'appeler «bourbier» malgré une opinion publique de plus en plus hostile, que le général Petraeus est arrivé vendredi à Kaboul.

Lors de sa première apparition publique samedi, il a appelé à «l'union des efforts» pour lutter contre l'insurrection. «Civils et militaires, Afghans et étrangers, nous faisons partie d'une même équipe avec une seule mission», a-t-il dit, soulignant que la coopération n'était «pas une option».

«Tout le monde sait que Karzaï poursuit un agenda personnel, notamment dans ses négociations avec le Pakistan et avec les talibans», estime le politologue afghan Haroun Mir. «Si les États-Unis restent passifs, cela pourrait porter préjudice à Washington», ajoute-t-il.

Après la révocation du général Stanley McChrystal pour des propos irrévérencieux à l'endroit de l'administration de M. Obama, le général Petraeus arrive au pire moment en Afghanistan.

Renforcées par 30 000 soldats supplémentaires, les troupes internationales ont lancé en février une vaste offensive à Marjah, un bastion taliban dans le sud.

L'opération a été qualifiée de «fiasco» par une partie de la presse américaine. Et les talibans reviennent aujourd'hui à Marjah malgré les moyens militaires et l'argent engagés.

L'OTAN est également lancée dans une vaste offensive à Kandahar, le berceau des talibans, mais son commandement a été obligé de différer le gros de l'opération de plusieurs semaines.

Parallèlement, les pertes des forces internationales atteignent un niveau inégalé depuis le début de la guerre, avec 102 soldats tués en juin. Ces pertes sont comparables à celles des forces étrangères prises dans le bourbier irakien aux pires heures du conflit en 2007.

Le général Petraeus a cherché mardi à rassurer sur le cours de la guerre, tout en admettant s'attendre à «de rudes combats» dans les prochains mois.

Il a également promis aux troupes de l'OTAN de revoir les règles d'engagement des soutiens aériens en cas d'attaque d'une unité au sol, que son prédécesseur avait rendues plus strictes pour épargner les civils. Des soldats s'étaient plaints d'être de facto plus vulnérables.

«Nous observons des progrès dans certains domaines au beau milieu du difficile combat en cours en Afghanistan», a déclaré récemment le général Petraeus.

Des observateurs estiment qu'il est toutefois plus apte que son prédécesseur à gérer les aspects politiques de la guerre.

«McChrystal était trop proche de Karzaï et ne pouvait pas le critiquer, même quand c'était nécessaire», estime Haroun Mir. «Petraeus sera plus agressif pour convaincre Karzaï qu'avancer tout seul ne marchera pas».

Le général McChrystal s'est fait apprécier des Afghans, notamment du président, en réussissant à faire diminuer les pertes civiles causées par les forces internationales.

«C'est là-dessus que les Afghans évalueront Petraeus», estime un diplomate occidental en poste à Kaboul.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201007/03/01-4295305-les-douze-travaux-de-petraeus.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_a-ne-pas-manquer-aujourdhui_294_section_ECRAN1POS1
 
Agence France-Presse
Tampa, Floride
Publié le 11 août 2010 à 20h23 | Mis à jour le 11 août 2010 à 23h08


Le général Mattis supervisera les guerres en Irak et en Afghanistan


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Le général américain James Mattis a officiellement pris ses fonctions mercredi à la tête du commandement chargé de superviser de concert les guerres en Irak et en Afghanistan, en remplacement du général David Petraeus.

Vétéran d'Irak réputé pour son franc-parler, le général quatre étoiles du corps expéditionnaire des Marines a pris en charge le commandement des opérations américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale lors d'une cérémonie à la base militaire de MacDill, à Tampa en Floride, en présence du secrétaire à la Défense Robert Gates, a constaté l'AFP.

Le général Mattis prend la suite du général David Petraeus, nommé fin juin pour commander la coalition internationale en Afghanistan en remplacement du général Stanley McChrystal, renvoyé pour ses critiques envers l'administration dans un article du magazine Rolling Stones.

Sa nomination intervient à l'heure où les États-Unis s'apprêtent à retirer fin août leurs troupes de combat d'Irak pour n'y laisser qu'un contingent de 50 000 hommes, en prélude à un retrait total en 2011.

Son commandement doit également superviser les efforts en cours sur le front afghan, où les 150 000 soldats de la coalition internationale font face à une insurrection qui a gagné en intensité depuis quatre ans, malgré l'envoi régulier de renforts, notamment américains.

Le général, dont la zone de responsabilité s'étend de l'Égypte au Pakistan en passant par l'Iran, a promis aux alliés des États-Unis dans cette région qu'il continuerait de travailler avec eux «pour promouvoir la sécurité et la stabilité».

M. Gates a quant à lui salué «l'un de nos plus grands combattants et stratèges militaires», après avoir rendu un hommage appuyé à son prédécesseur à la tête de CENTCOM, le général Petraeus.

Le général Mattis dirigeait jusqu'ici le commandement notamment chargé d'envoyer les troupes nécessaires sur les différents théâtres d'opérations (Joint Forces Command), dont le Pentagone a annoncé la suppression lundi, par souci d'économies.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/11/01-4305802-le-general-mattis-supervisera-les-guerres-en-irak-et-en-afghanistan.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS3
 
Jean-Louis Santini
Agence France-Presse
Washington
Publié le 15 août 2010 à 09h48 | Mis à jour à 23h09


Afghanistan: Petraeus pourrait juger un retrait en 2011 prématuré

Le commandant des forces américaines et internationales en Afghanistan David Petraeus se réserve le droit de dire à Barack Obama qu'un retrait du pays à partir de juillet 2011, comme prévu par le président américain, serait prématuré, selon une interview diffusée dimanche.

Interrogé par la chaîne NBC pour savoir s'il pourrait juger que le processus de retrait ne peut pas débuter à cette date, le général a dit: «certainement, oui».

Observant qu'il «ne considérait pas (cette date comme) contraignante», le général a ajouté que, lors de ses entretiens début juillet avec le président Obama, celui-ci lui avait «clairement indiqué que ce qu'il attend de moi, ce sont mes meilleurs conseils militaires».

«Nous avons eu une bonne discussion sur cela et je pense que le président a été très clair en expliquant qu'il s'agissait d'un processus, pas d'un événement, et que cela dépendra des conditions» sur le terrain, a poursuivi le haut gradé.

M. Obama a été vivement critiqué par les républicains pour avoir fixé une date au début de retrait américain qui selon eux ne peut que conforter l'ennemi.

Prenant la défense de M. Obama, le général Petraeus a expliqué que le président avait avancé cette date pour donner «un sens d'une urgence accrue» en Afghanistan.

En décembre 2009, M. Obama avait annoncé sa nouvelle stratégie militaire dans ce pays, avec l'envoi de 30 000 troupes américaines supplémentaires pour porter leur total à près de 100 000, afin de tenter de briser l'élan des talibans. Il avait alors avancé cette date de juillet 2011 pour le début du retrait.

Les remarques du général Petraeus interviennent au moment où le soutien des Américains à l'engagement des États-Unis en Afghanistan est au plus bas et que juillet a été le mois le plus meurtrier du conflit pour les soldats américains (66 tués).

Le site indépendant icasualties.org a également annoncé dimanche que le nombre de soldats étrangers tués en Afghanistan depuis le début de l'invasion américaine avait franchi la barre symbolique des 2000.

Selon un sondage de l'institut Gallup et du quotidien USA Today publié début août, 62% des Américains estiment que la situation en Afghanistan est «assez» ou «très mauvaise», contre 34% d'un avis contraire.

Le général Petraeus a reconnu dimanche que les progrès accomplis en Afghanistan étaient lents, les décrivant comme une série de «hauts et de bas» dans les efforts pour conquérir les territoires contrôlés par les talibans, créant de «petites poches de progrès» qui, a-t-il espéré vont s'étendre.

Il a par ailleurs précisé dans une interview au Washington Post diffusée dimanche que 365 chefs de l'insurrection et 2.400 combattants avaient été tués ou capturés ces trois derniers mois conduisant «des chefs de certains éléments» insurgés à entamer des discussions de réconciliation avec le gouvernement Afghan.»

Le général a aussi présenté l'engagement américain et international comme indispensable pour contrer Al-Qaïda et les extrémistes, laissant le temps au gouvernement du président Hamid Karzaï de renforcer son autorité.

Le haut gradé américain, qui a pris le commandement de la coalition en Afghanistan le 4 juillet, en remplacement du général Stanley McChrystal, écarté après ses critiques contre l'administration américaine, a affirmé entretenir de bonnes relations avec M. Karzaï avec lequel il a dit parler en moyenne «une fois par jour».

Le général Petraeus a aussi fustigé la publication annoncée par Wikileaks de nouveaux documents militaires confidentiels sur le conflit afghan qu'il a jugé «extrêmement malencontreuse».

Enfin, il a indiqué que le chef du réseau Al-Qaïda Oussama ben Laden était probablement caché dans «une région montagneuse très isolée» de l'Afghanistan ou du Pakistan, soulignant que sa capture était toujours souhaitée.


http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201008/15/01-4306671-afghanistan-petraeus-pourrait-juger-un-retrait-en-2011-premature.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_etats-unis_286_section_POS2
 
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