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Les CF-18 canadiens peuvent abattre des avions détournés

schart28

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Le Soleil: http://www.cyberpresse.ca/article/20070108/CPSOLEIL/70108196/5293/CPSOLEIL

La façon de gérer la sécurité aérienne en Amérique du Nord a aussi changé depuis le 11 septembre 2001. Maintenant, si un vol est détourné dans l’espace aérien canadien, un appareil de type F-18 décollera pour l’escorter et s’enquérir de la situation. En tout dernier lieu, le pilote pourrait recevoir l’ordre de l’abattre.

« Cette possibilité demeure pour des circonstances exceptionnelles et des cas extrêmes. La mesure n’a encore jamais été utilisée », affirme la capitaine Jennifer Faubert, du North American Aerospace Defense Command, mieux connue sous le nom de NORAD, un organisme de défense créé par le Canada et les États-Unis en 1958, initialement pour protéger l’espace aérien nord-américain de la menace nucléaire de l’Union soviétique. Avec la chute du régime, mais plus encore depuis le
11 septembre 2001, sa mission a beaucoup évolué.

Plutôt que de porter principalement son attention sur les menaces provenant d’ailleurs, le NORAD, dirigé par un officier canadien et un américain et dont le quartier général se trouve au Colorado, a accru sa surveillance sur tout ce qui vole dans l’espace aérien de l’Amérique du Nord. Cette réponse militaire de l’après 11 septembre a été baptisée « Opération Noble Eagle ».

En plus des F-15 Eagle et des F-16 Fighting Falcon aux États-Unis, une flotte de chasseurs CF-18 Hornet canadiens, prêts à intervenir, a été disséminée à des endroits stratégiques au pays. « Le NORAD est préparé à intercepter et identifier tout appareil qui représenterait une menace pour la population civile du Canada ou les intérêts nationaux. Il y a une procédure stricte à suivre. Les pilotes des chasseurs tenteront d’abord d’établir un contact radio ou visuel avec les pilotes de l’avion ciblé. Si cela se révèle impossible, que nous avons la preuve que la menace est réelle, que toute la procédure a été suivie et les mesures prises sans succès, selon le degré du danger, il est possible que l’avion soit abattu. Mais cette décision finale et extrême ne sera pas prise par les militaires. L’ordre devra venir expressément du gouvernement du Canada », poursuit la capitaine Faubert.





 
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