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La marine israélienne prête à intercepter la flotille de la paix - AFP

Selim Saheb Ettaba
Agence France-Presse
Jerusalem
Publié le 05 juillet 2010 à 14h35 | Mis à jour à 14h37


Israël autorise l'entrée de matériaux de construction à Gaza (Oh?! C'est gentil tout plein ça... (Sarcasme))

Israël a autorisé lundi l'accès à Gaza de biens de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne, une initiative saluée par les acteurs internationaux et les ONG qui attendent désormais des actes.

En application de l'engagement pris le 20 juin par le gouvernement israélien de faciliter l'entrée de tous «les biens à usage civil» dans le territoire palestinien, le ministère des Affaires étrangères a publié deux listes de produits dont l'accès sera contrôlé.

Selon le ministère, tous les produits qui ne «figureront sur aucune des deux listes seront autorisés à être acheminés sans permission spécifique à Gaza», une enclave pauvre et surpeuplée contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas et dont plus de 80% de la population dépend de l'aide étrangère.

La première liste, de «produits soumis à une autorisation spécifique», porte sur les armes et munitions, les biens susceptibles d'être utilisés à des fins militaires, ainsi que des produits chimiques, engrais, etc.

La seconde liste énumère diverses catégories de ciment, gravier, acier, fer, asphalte, ainsi que certains types de véhicules et de bois de construction.

«Bien que de tels articles puissent être utilisés par le Hamas à des fins militaires (construction de bunkers, fortification positions et creusement de tunnels), Israël permettra leur entrée à Gaza afin d'y faciliter des projets de construction approuvés par l'Autorité palestinienne et mis en oeuvre par la communauté internationale», selon le communiqué du ministère.

Jusqu'à présent, Israël n'autorisait qu'au compte-gouttes l'acheminement de tels matériaux destinés à des projets supervisés par des agences internationales.

L'émissaire du Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, Russie, ONU) Tony Blair s'est félicité de cette annonce dans un communiqué. «Cette liste est une étape marquante» mais «l'application sera la clé».

«Des milliers de produits qui n'étaient pas disponibles par les canaux légaux devraient à présent entrer. Cela créera un contrepoids à l'économie des tunnels, qui était sous le contrôle du Hamas», a-t-il ajouté, invitant Israël à faciliter aussi la circulation des personnes, ainsi que les exportations.

Le coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, et des ONG ont aussi souligné l'importance de la liberté de mouvement des personnes et des exportations.

M. Serry a salué dans un communiqué «des pas importants dans la bonne direction», espérant que ces mesures permettraient «une augmentation substantielle de la quantité de matériaux de construction entrant dans Gaza».

Il a indiqué «attendre avec impatience de poursuivre les discussions sur les exportations pour stimuler l'économie de Gaza et sur l'allègement des restrictions au mouvement des Palestiniens».

La directrice de l'ONU israélienne Gisha, Sari Bashi, a exprimé peu avant la diffusion de la liste son «inquiétude que la réglementation du ciment pour les organisations internationales ne perpétue le type de retards constatés ces dernier mois».

«Il a fallu neuf mois à l'UNRWÀ (Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine) pour négocier l'entrée de chargements de camions pour un projet immobilier à Khan Younès qui était achevé à 85%. Imaginez combien d'années cela prendrait pour négocier les dizaines de milliers de chargements nécessaires pour reconstruire Gaza», a-t-elle dit dans une conférence de presse.

Israël a annoncé l'allègement du blocus sous intenses pressions internationales après la mort de neuf Turcs dans l'assaut de sa marine le 31 mai contre une flottille d'aide internationale qui tentait de forcer le blocus de Gaza, en place depuis quatre ans.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201007/05/01-4295713-israel-autorise-lentree-de-materiaux-de-construction-a-gaza.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1
 
Burak Akinci
Agence France-Presse
Ankara


La Turquie a menacé Israël lundi d'une rupture des relations si l'État hébreu ne s'excusait pas pour le raid de ses forces contre une flottille d'aide pour Gaza, et annoncé avoir fermé son espace aérien aux vols militaires israéliens.

Ce durcissement d'Ankara a été exprimé par le chef de la diplomatie, Ahmet Davutoglu, cité par la presse, et ce malgré une rencontre secrète la semaine dernière entre lui et un ministre israélien qui laissait présager un léger réchauffement entre les deux pays, liés par un partenariat stratégique. Jusqu'à présent, les Turcs n'avaient pas évoqué l'éventualité d'une rupture diplomatique même si les relations bilatérales, jadis qualifiées d'exemplaires, ont été sérieusement endommagées après le raid, le 31 mai, dans les eaux internationales, d'un convoi maritime humanitaire à destination de Gaza qui avait fait neuf morts turcs.

La Turquie a rappelé son ambassadeur et annulé des exercices militaires avec Israël.

M. Davutoglu, qui s'exprimait devant des journalistes dans l'avion le ramenant d'un voyage au Kirghizstan, a exhorté Israël à s'excuser ou à accepter les conclusions d'une commission d'enquête internationale.

Sinon, a-t-il averti, «les relations seront rompues».

Israël refuse de s'excuser

Israël «ne s'excusera jamais» auprès d'Ankara pour le raid, a toutefois affirmé lundi un haut responsable du bureau du premier ministre Benjamin Nétanyahou. Ce dernier avait déjà dit vendredi soir qu'Israël ne s'excuserait pas pour l'abordage du navire turc.

Contrairement à des déclarations précédentes, M. Davutoglu est apparu plus souple au sujet d'une commission créée par Israël pour enquêter sur l'affaire de la flottille.

«Si cette commission conclut que le raid était injuste et s'ils s'excusent, cela serait aussi suffisant», a-t-il souligné, insistant également sur le paiement de compensations.

La Turquie réclamait jusqu'à présent la création d'une commission d'enquête internationale et indépendante.

M. Davutoglu a aussi annoncé la fermeture totale de l'espace aérien turc aux vols militaires israéliens, une décision de rétorsion prise «pour isoler Israël» une semaine après son raid.

«Cette décision n'a pas été prise pour un ou deux avions seulement», a-t-il souligné, précisant qu'elle pourrait éventuellement être élargie aux vols civils.

Ankara avait confirmé la semaine dernière la fermeture du ciel turc à deux avions militaires d'Israël tout en assurant qu'il ne s'agissait pas d'une interdiction générale.

M. Davutoglu a souligné avoir présenté de nouveau les demandes turques lors d'un entretien secret qu'il a eu mercredi à Bruxelles avec le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer, premier contact bilatéral depuis le raid.

«Nous n'attendrons pas jusqu'à l'éternité pour la réponse israélienne», a-t-il ajouté.

«La Turquie est décidée à protéger ses intérêts dans cette affaire, et pour cela elle insiste pour des excuses et des indemnisations», a souligné une source diplomatique à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Cette source a qualifié d'«importante» pour la Turquie les conclusions de la rencontre que doit avoir M. Nétanyahou avec le président américain Barack Obama à la Maison-Blanche, mardi.

Washington a clairement indiqué la semaine dernière qu'un rétablissement des liens turco-israéliens était de son intérêt dans la région.

Seul membre musulman de l'OTAN, la Turquie a des frontières avec la Syrie, l'Irak et l'Iran, en qui Israël voit une menace nucléaire grandissante.


http://www.cyberpresse.ca/international/201007/05/01-4295552-la-turquie-menace-de-rompre-ses-relations-avec-israel.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS3
 
Anabelle Nicoud
La Presse
Publié le 12 juillet 2010 à 07h30 | Mis à jour à 07h35


«C'était Apocalypse Now»: deux Canadiens à bord du Mavi Marmara


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Deux des trois Canadiens qui étaient à bord du Mavi Marmara ont raconté l'assaut israélien qui a coûté la vie à neuf Turcs lors d'une conférence, hier soir à Montréal. Les organisateurs de la soirée, la Coalition pour la justice et la paix en Palestine et le Congrès canadien palestinien, ont aussi annoncé qu'un bateau canadien pourrait se rendre à Gaza dans les prochains mois.

«C'était Apocalypse Now.» C'est ainsi que le retraité originaire de Colombie-Britannique Kevin Neish a décrit les minutes suivant l'arrivée des forces israéliennes, pendant la nuit du 31 mai dernier. Filant la métaphore cinématographique, M. Neish a décrit un assaut digne d'un «film hollywoodien».

C'est pendant la prière du matin, vers 4h, que les premiers canots pneumatiques israéliens se sont approchés du Mavi Marmara, alors en route vers Gaza, raconte Farook Burney, Canadien maintenant installé au Qatar où il dirige une ONG consacrée à l'aide aux écoliers palestiniens.

Peu après, des hommes vêtus en noir, masqués et armés, sont arrivés par hélicoptère. «On a commencé à entendre des coups de feu et des grenades. Les gens étaient atteints, j'ai vu plusieurs hommes blessés. Un homme à côté de moi a pris une balle en pleine poitrine: je crois qu'il est mort», a-t-il dit.

Pendant l'assaut israélien, les personnes à bord du bateau ont tenté de se défendre, a indiqué Kevin Neish, à l'aide de lance-pierres et de bâtons. «Nous étions dans les eaux internationales. (Les Israéliens) sont des criminels, nous les traitions comme des criminels», a-t-il expliqué, tout en réaffirmant, vidéo à l'appui, que personne à bord n'était armé.

Quarante-cinq minutes après l'arrivée des commandos israéliens, le capitaine du Mavi Marmara a annoncé que le bateau ne se rendrait pas à Gaza. Après la reddition, les blessés ont dû attendre une heure avant d'être soignés, selon Farook Burney, qui est aussi resté pendant six heures à genoux, les mains menottées, sans accès à des sanitaires.

Arrivés en Israël, les militants pro-palestiniens ont dû attendre encore plusieurs heures pour être évacués vers une prison. «On a demandé accès à un avocat ou à parler à nos familles, mais on nous a dit de rejoindre nos cellules», a-t-il raconté, avant d'ajouter: «Ma famille ignorait si j'étais vivant.»

C'est grâce à l'insistance de la Turquie que Farook Burney a finalement été envoyé vers l'aéroport, où des avions attendaient l'ensemble des militants arrêtés. «Sans les Turcs, on serait peut-être encore en Israël», croit celui qui a tenté, sans succès, d'interpeller le premier ministre Stephen Harper sur le sujet.

Le Mavi Marmara tentait de briser le blocus imposé à Gaza par Israël depuis la prise du pouvoir par le Hamas, en 2007. Depuis samedi, une nouvelle expédition maritime, cette fois affrétée par une organisation libyenne, tente à son tour de briser le blocus maritime de Gaza malgré les menaces d'arraisonnement d'Israël (voir encadré).

Dans les prochains mois, un bateau canadien prendra aussi la route de Gaza, selon Denis Kosseim, coordonnateur de la Coalition pour la justice et la paix en Palestine. Une collecte de fonds de 300 000$ permettra d'affréter un bateau pour acheminer de l'aide à Gaza et ramener au Canada des produits palestiniens.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201007/12/01-4297454-cetait-apocalypse-now-deux-canadiens-a-bord-du-mavi-marmara.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS4
 
Associated Press
Publié le 07 août 2010 à 19h20 | Mis à jour à 19h37


Flottille pour Gaza: un Israélien et un Turc joignent l'enquête internationale

L'ONU a nommé un représentant d'Israël et un représentant de la Turquie sur la commission d'enquête qui étudiera l'intervention sanglante d'un commando israélien contre une flottille d'aide humanitaire qui se dirigeait vers la bande de Gaza, le 31 mai.

Le Secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, a annoncé samedi que la commission inclura les diplomates Joseph Ciechanover, israélien, et Ozdem Sanberk, turc.

La commission d'enquête sera présidée par l'ancien premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, secondé par Alvaro Uribe, le président colombien sortant.

Le groupe planifie une première rencontre mardi, et devrait soumettre un rapport initial à la mi-septembre.

Des responsables ont indiqué que la commission d'enquête allait étudier les circonstances entourant les attaques par lesquelles les commandos israéliens ont tenté d'empêcher les militants pro-palestiniens de pénétrer à l'intérieur de la zone de blocus de Gaza.

Huit Turcs et un citoyen de la Turquie et des États-Unis ont été tués pendant l'assaut.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/07/01-4304759-flottille-pour-gaza-un-israelien-et-un-turc-joignent-lenquete-internationale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1
 
Jean-Luc Renaudie
Agence France-Presse
Jérusalem
Publié le 09 août 2010 à 16h46 | Mis à jour à 19h31


Netanyahu défend le raid comme légitime

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé lundi qu'Israël avait agi conformément au «droit international» lors de l'assaut meurtrier contre une flottille d'aide à Gaza tout en critiquant la Turquie, lors de la première audience d'une commission d'enquête israélienne.

Neuf Turcs avaient été tués dans les heurts avec les commandos israéliens lors de l'abordage du ferry turc Mavi Marmara, dans les eaux internationales le 31 mai, alors que le navire tentait de forcer le blocus israélien autour de la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas.

«Je suis convaincu qu'à l'issue de votre enquête il s'avérera que l'Etat et l'armée d'Israël ont agi conformément au droit international», a dit M. Netanyahu.

Prenant place face aux cinq membres israéliens de la commission et aux deux observateurs internationaux à Jérusalem, le Premier ministre a expliqué comment le blocus était selon lui crucial pour prévenir l'entrée d'armes dans l'enclave palestinienne.

Le mandat de la commission, appelée à examiner les aspects juridiques de l'assaut, est limité. Il consiste à déterminer la validité, au regard du droit international, du blocus maritime imposé à Gaza, et du raid contre la flottille humanitaire internationale.

Le ministre de la Défense Ehud Barak doit être entendu mardi et le chef d'état-major Gaby Ashkenazi mercredi.

Selon M. Netanyahu, les soldats ont tiré car «leur vie était réellement en danger» et des ordres ont été donnés pour éviter au maximum des pertes humaines.

Justifiant le blocus, qui a été allégé de façon substantielle après les protestations ayant suivi le raid, il a affirmé que «le Hamas a transformé Gaza en une enclave terroriste parrainée par l'Iran qui lui accorde une aide politique, militaire et financière».

«A partir de Gaza, le Hamas a tiré des milliers de roquettes, de missiles et d'obus qui ont atteint des localités israéliennes. Actuellement le Hamas se fournit en armes capables d'atteindre Tel-Aviv», a-t-il encore dit.

«Cette commission traite de la question du droit international, or le Hamas est coupable d'au moins quatre crimes de guerre: appel à un génocide, tirs systématiques vers des objectifs civils, utilisation de civils comme boucliers humains et interdiction à la Croix Rouge de rendre visite à Gilad Shalit», un soldat israélien détenu par le Hamas depuis 2006, selon lui.

M. Netanyahu a aussi critiqué Ankara et les organisateurs de la flottille pour avoir refusé de décharger l'aide hors de Gaza.

«Apparemment, le gouvernement turc n'a pas jugé que de possibles frictions entre les militants turcs et nos soldats pourraient porter atteinte à ses intérêts» et n'a pas tenté de stopper cette mission, a-t-il souligné.

M. Netanyahu a éludé certaines questions, dont l'une demandant si Israël avait considéré d'autres alternatives à l'action militaire, affirmant qu'il y répondrait lors de la session à huis clos qui a suivi sa déposition publique de 90 minutes.

A Gaza, le Hamas a affirmé dans un communiqué que la commission israélienne n'était pas crédible car Israël «tente de couvrir ses crimes et ne dit pas la vérité».

Une commission militaire israélienne avait reconnu le 12 juillet que l'armée avait commis des «erreurs» lors de la planification et l'exécution du raid tout en justifiant le recours à la force.

M. Netanyahu a dû accepter sous la pression internationale la formation par l'ONU d'un panel de quatre experts, dont un Israélien et un Turc. Ses travaux doivent commencer mardi et le chef de l'ONU Ban Ki-moon a nié l'existence d'un accord pour que ce panel ne puisse interroger des membres des commandos israéliens.

Ankara a constitué sa propre commission de même que le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU de Genève ainsi que le contrôleur de l'Etat israélien Michaël Lindenstrauss.


http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/raid-israelien-contre-une-flottille/201008/09/01-4305141-netanyahu-defend-le-raid-comme-legitime.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1
 
Agence France-Presse
Londres
Publié le 15 août 2010 à 15h34 | Mis à jour à 15h36


Flottille pour Gaza: les militants voulaient la violence


Le responsable de l'enquête de l'armée israélienne sur l'arraisonnement par ses commandos d'une flottille pour Gaza a affirmé lundi que des militants pro-palestiniens qui se trouvaient sur le navire amiral de la flottille voulaient que des violences aient lieu.

«Ils (les militants) étaient déterminés à tuer et à être tués», a déclaré le général de réserve Giora Eiland à la BBC dans le cadre de l'émission «Panorama».

Ce haut gradé a été chargé d'enquêter sur le déroulement de l'opération de la marine israélienne, le 31 mai dernier, contre une flottille d'aide internationale qui tentait de forcer le blocus maritime imposé par Israël à la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien Hamas est au pouvoir.

L'abordage du navire amiral de la flottille, le ferry turc Mavi Marmara, avait été marqué par des affrontements qui s'étaient soldés par la mort de neuf militants pro-palestiniens turcs, dont un turco-américain. Neuf hommes des commandos israéliens avaient été blessés.

Le général Eiland a indiqué que la résistance des militants pro-palestiniens à bord du navire avait été «énorme, bien au-delà de toute attente», et a jugé surprenant qu'il n'y ait pas eu plus de morts.

Compte-tenu des circonstances de l'assaut, «dans un lieu aussi complexe qu'un navire, le bilan des morts est étonnamment bas», a estimé le responsable de la commission d'enquête israélienne.

En juillet, le général Eiland avait reconnu qu'il y avait eu, lors de la planification et de l'exécution de l'arraisonnement, «des erreurs professionnelles concernant à la fois la collecte de renseignements et le processus de décision».

Mais il avait estimé justifié que les militaires israéliens aient ouvert le feu, déclarant qu'ils l'avaient fait alors qu'ils étaient en état de légitime défense. Les militaires «n'ont utilisé la force que lorsque leur vie était en péril immédiat», avait-il dit.

A la suite de cet événement, qui a suscité une vague d'indignation dans le monde, Israël a allégé son blocus terrestre contre Gaza, en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire en juin 2007.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/15/01-4306708-flottille-pour-gaza-les-militants-voulaient-la-violence.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS3
 
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