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Iran [Francais]

schart28

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AFP: http://www.cyberpresse.ca/article/20061227/CPMONDE/61227045/1014/CPMONDE

Un soldat britannique, interprète auprès du commandant des troupes de l'Otan en Afghanistan, accusé d'avoir transmis, selon la presse à l'Iran, des informations pouvant attenter à la sécurité du Royaume-Uni, fera l'objet d'un procès, a décidé mercredi un juge britannique.

Le caporal Daniel James, interprète auprès du commandant en chef de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), le général David Richards, formellement accusé d'«avoir porté préjudice à la sécurité de l'État», comparaissait mercredi pour la deuxième fois devant un tribunal de Westminster à Londres.

Après avoir écouté les arguments de l'accusation et de la défense, le juge Timothy Workman a estimé qu'il y avait suffisamment d'éléments à charge contre le caporal James pour un procès. Il a fixé une audience préliminaire devant le tribunal d'Old Bailey à Londres au 12 janvier.

Le caporal James, 44 ans, est plus particulièrement accusé d'avoir transmis le 2 novembre des informations «destinées à être directement ou indirectement utiles à l'ennemi», en infraction avec une loi de 1911 sur les secrets d'État, selon le juge.

Le terme ennemi renvoie dans la loi à une «puissance étrangère», qui selon les médias britanniques serait l'Iran.

Selon le Daily Telegraph, Daniel James, qui habite Brighton (sud de l'Angleterre), est d'ascendance iranienne et parle couramment le pachtoune, l'une des langues officielles en Afghanistan.

Lors de sa double comparution, aucun détail de l'affaire n'a été révélé, en raison du risque d'«atteinte à la sécurité nationale».

 
Radio Canada

Militaires britanniques détenus en Iran

Londres veut porter l'affaire devant l'ONU

Londres compte porter devant le Conseil de sécurité des Nations unies son litige avec l'Iran au sujet de l'arrestation et de la détention de 15 militaires britanniques depuis maintenant près d'une semaine.

Un diplomate sud-africain qui siège au Conseil de sécurité a en effet confirmé, jeudi, qu'un projet de texte circule déjà dans les officines onusiennes.

Ce texte appelle les membres du Conseil à condamner « la poursuite de la détention par le gouvernement iranien de 15 marins britanniques », ajoutant que ces militaires ont été capturés « alors qu'ils opéraient dans les eaux territoriales irakiennes en tant que membres de la force multinationale en Irak mandatée par la résolution 1723 du Conseil de sécurité. »

Six violations du territoire iranien par les forces britanniques

L'Iran, pour sa part, prétend posséder des preuves formelles d'au moins six intrusions illégales de militaires britanniques dans ses eaux territoriales.

« Ces 15 militaires à bord de deux embarcations et munis d'équipements complets sont entrés à six reprises dans les eaux territoriales iraniennes avant d'être finalement arrêtés le 23 mars », a expliqué un haut responsable militaire iranien.

Et pour régler le conflit, Téhéran exige désormais des autorités britanniques qu'elles « présentent des excuses au grand peuple iranien et s'engagent à ne plus violer les eaux territoriales de l'Iran. »

Faye Turney restera finalement en Iran

Quelques heures auparavant, l'Iran a annoncé qu'elle revenait sur sa décision de libérer la militaire Faye Turney, seule femme parmi le groupe de détenus britanniques. Un haut responsable iranien a expliqué que Téhéran a pris cette décision en raison de l'« attitude incorrecte » de Londres.

La BBC annonçait pourtant, tôt jeudi, que l'Iran permettrait sous peu aux diplomates britanniques de visiter les militaires détenus, mais un responsable du ministère britannique des Affaires étrangères a précisé n'avoir reçu de l'Iran aucune offre officielle en ce sens.

En fait, les positions des deux belligérants semblent se durcir chaque jour davantage, aucun des deux pays ne voulant admettre avoir commis une quelconque erreur.

Et les manchettes des grands tabloïds britanniques, réputés pour leur ton sans compromis, dénonçaient la diffusion par la télévision iranienne des premières images des 15 marins britanniques capturés vendredi dans le Golfe, y voyant un « outrage » et se demandant « Comment osent-ils? »

Faye Turney a reconnu sur cette vidéo qu'ils ont « pénétré » dans les eaux iraniennes. Elle est apparue avec un voile, en compagnie d'autres marins en train de prendre un repas. « Nous avons été arrêtés le vendredi 23 mars, nous avons de toute évidence pénétré dans leurs eaux territoriales », a-t-elle déclaré.

La diffusion de ces images a provoqué la protestation immédiate de Londres, qui les considère « complètement inacceptables ». La ministre britannique des Affaires étrangères, Margaret Beckett, s'est dite « très préoccupée » par « toute indication de pression ou de contrainte sur notre personnel ».

La télévision iranienne a également fait état d'une lettre en anglais, écrite, selon elle, par la jeune femme à l'intention de sa famille. La missive aurait été remise à l'ambassadeur du Royaume-Uni. D'après les médias britanniques, Faye Turney y écrit que les marins sont « apparemment » entrés dans les eaux iraniennes.

 
Iran: Ignatieff veut qu'Ottawa vienne en aide aux blessés

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Le chef du Parti libéral, Michael Ignatieff, demande qu'Ottawa vienne en aide aux blessés
à son ambassade à Téhéran mais le ministère des Affaires étrangères réplique qu'il peut
seulement offrir un refuge à des personnes qu'en des circonstances exceptionnelles.

M. Ignatieff a fait cette demande dans un communiqué diffusé tard en soirée samedi soir.
Il y dénonce également le recours à la violence par le gouvernement iranien pour réprimer
une manifestation pacifique dont les participants appelaient à des élections démocratiques.

Des informations contradictoires circulent au sujet de l'accueil de blessés, samedi, à l'ambas-
sade canadienne à Téhéran. Mais la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Simone
MacAndrew, a démenti celles-ci, affirmant que l'établissement était fermé et qu'il n'avait donc
pas pu servir de refuge. L'ambassade est située à l'endroit où se sont tenues les plus récentes
manifestations et a été fermée tôt afin de permettre au personnel de se rendre à la maison,
a ajouté Mme MacAndrew. Elle a également précisé que le Canada n'offrait pas l'asile à des
citoyens dans ses ambassades à l'étranger, sauf dans des cas exceptionnels.

Des manifestations ont éclaté à Téhéran depuis que le président sortant Mahmoud Ahmadinejad
s'est déclaré vainqueur des élections tenues le 12 juin. Samedi, la télévision iranienne affirmait
que 10 personnes avaient été tuées samedi et que 100 personnes avaient été blessées. Par
ailleurs, environ 400 personnes ont marché, dimanche, dans les rues de Montréal, pour
manifester leur soutien aux Iraniens qui réclament un recomptage pour la récente élection
présidentielle. Plusieurs personnes portaient des vêtements verts ou noirs, des couleurs
représentant d'une part le changement et d'autre part le deuil des personnes tuées.

«Cela va au-delà du simple vote. C'est une question du respect des droits humains. Les
gens en ont tout simplement assez. Dans un sens, tout le monde l'avait sur le coeur depuis
longtemps», a affirmée l'une des manifestante, Myriam, qui avait cependant peur de donner
son nom de famille à La Presse Canadienne.

Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a également diffusé un communiqué
dimanche dans lequel il affirme que le Canada condamne la décision des autorités iraniennes
de recourir à la violence et à la force contre leurs propres citoyens. «Le gouvernement a réagi
en essayant de réduire brutalement ses citoyens au silence», a-t-il dit, ajoutant que le peuple
iranien méritait de se faire entendre sans crainte d'être soumis à l'intimidation ou à la violence.
«Nous continuons d'exhorter l'Iran à respecter pleinement toutes ses obligations envers les
droits de la personne, à la fois sur le plan juridique et sur le plan pratique, et à mener une
enquête rigoureuse et transparente sur les allégations de fraude.»

Des sentiments partagés par M. Ignatieff. «Le gouvernement iranien ne peut cacher la
vérité, ni à son peuple, ni au reste du monde. En répondant à l'appel à des élections libres
et transparentes par la violation des droits de ses citoyens, le gouvernement iranien s'éloigne
davantage de la communauté internationale», pouvait-on lire sur le communiqué du chef libéral.


POUR les événements en Iran, voir le fil de discussion en anglais :

Violent clashes in Iran after Ahmadinejad declared election winner
 
Agence France-Presse
Publié le 19 mai 2010 à 08h25 | Mis à jour à 08h30


Les randonneurs américains détenus en Iran «sont des espions»

Les trois randonneurs américains détenus depuis l'été dernier en Iran sont des «espions», a indiqué mercredi le ministre iranien des Renseignements Heydar Moslehi cité par l'agence Isna, alors que les mères des trois prisonniers sont attendues à Téhéran dans la soirée.

L'Iran a accepté de donner un visa aux mères des trois Américains «pour des raisons humanitaires conformément à l'enseignement islamique», a-t-il affirmé.

«Bien qu'ils soient des espions et qu'ils soient entrés illégalement en Iran, nous les avons traités selon les préceptes religieux», a poursuivi M. Moslehi.

«Nous allons voir comment les Américains réagissent en ce qui concerne les Iraniens innocents qu'ils ont kidnappés et transférés» aux États-Unis, a-t-il ajouté.

L'Iran accuse les États-Unis de détenir illégalement onze Iraniens, dont certains auraient été enlevés à l'étranger par les Américains.

Shane Bauer, 27 ans, Sarah Shourd, 31 ans et Josh Fattal, 27 ans, ont été arrêtés le 31 juillet 2009 en territoire iranien à proximité de la frontière irakienne qu'ils auraient franchie par erreur après s'être égarés lors d'une randonnée au Kurdistan irakien. Ils sont emprisonnés à la prison d'Evine, à Téhéran.

Le 9 novembre, le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, avait annoncé qu'ils étaient accusés «d'espionnage». Il avait été contredit le lendemain par le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, selon qui les poursuites se limitaient à leur «entrée illégale» en territoire iranien.

M. Moslehi avait toutefois réaffirmé le 9 avril qu'ils étaient accusés de «coopérer avec des services de renseignement étrangers».

Peu avant leur départ mardi pour Téhéran, les mères des trois randonneurs avaient expliqué qu'elles apportaient à leurs enfants des lettres d'amis, des photos ainsi que des cahiers vierges pour que les trois détenus puissent raconter ce qu'ils vivent.

En avril, Washington avait dit être «profondément inquiet» du sort des randonneurs après que des proches eurent indiqué que deux d'entre eux étaient en mauvaise santé et que tous les trois envisageaient d'entamer une grève de la faim.

La déclaration mercredi de M. Salehi risque d'augmenter les tensions entre les États-Unis et l'Iran alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a examiné mardi un nouveau projet de sanctions, d'inspiration américaine, pénalisant l'Iran pour son programme nucléaire.

La résolution constitue un nouveau coup de théâtre dans le bras de fer diplomatique entre la communauté internationale et l'Iran, après la signature lundi, à Téhéran, d'un accord entre l'Iran, le Brésil et la Turquie qui paraissait avoir brisé la dynamique de nouvelles sanctions.

L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce qu'il dément.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201005/19/01-4281853-les-randonneurs-americains-detenus-en-iran-sont-des-espions.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS3
 
Agence France-Presse
Publié le 19 mai 2010 à 13h17 | Mis à jour à 13h37


Brésil et Turquie s'opposent à de nouvelles sanctions contre l'Iran

Le Brésil et la Turquie ont écrit mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU pour demander aux 15 pays membres de ne pas adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran en raison de son programme nucléaire, a annoncé le ministère brésilien des Affaires étrangères.

«Le Brésil et la Turquie sont convaincus qu'il est temps de donner une chance aux négociations et d'éviter des mesures nuisibles à la résolution pacifique de ce problème», déclarent le chef de la diplomatie brésilienne Celso Amorim et son homologue turc Ahmet Davutoglu, dans cette lettre rédigée en anglais et distribuée aux journalistes en poste au Brésil.

Ce document est accompagné de la déclaration conjointe signée lundi à Téhéran par le Brésil, la Turquie et l'Iran, document qui prévoit un échange d'uranium irano-turc afin d'écarter la menace de nouvelles sanctions contre la République islamique, brandie par les États-Unis et ses alliés occidentaux.

Le Brésil et la Turquie sont membres temporaires du Conseil de sécurité.

De son côté, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a mis en garde mercredi à Madrid contre un «retour en arrière» dans le dossier nucléaire iranien si le Conseil de sécurité de l'ONU ne manifestait pas son «intention» de négocier la proposition Iran-Turquie-Brésil.

«Il appartient à présent au Conseil de sécurité de l'ONU de s'asseoir autour d'une table avec l'intention de négocier, parce que s'il se réunit sans vouloir négocier, tout va revenir en arrière», a estimé le président Lula au cours d'une conférence de presse préalable à la diffusion de la lettre des ministres.

Ce document a été envoyé au Conseil de sécurité au lendemain de la menace d'un renforcement des sanctions de l'ONU à l'initiative des États-Unis et avec le soutien de la Chine et la Russie, selon Washington.

«Nous avons pleine confiance en ce que le P5 plus 1 reverra la déclaration conjointe dans le but de faciliter le chemin pour alimenter le TRR (le réacteur nucléaire de recherches pour lequel l'Iran a besoin d'uranium enrichi) de la façon la plus efficace (..) à travers un dialogue constructif», soulignent les ministres turc et brésilien.

Le P5 plus 1 est le groupe des pays mandatés par le Conseil de sécurité pour traiter la question nucléaire iranienne. Il est composé des États-Unis, de la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France, qui ont droit de veto au sein de ce conseil, plus l'Allemagne.

Le Brésil s'oppose depuis le début à de nouvelles sanctions contre Téhéran et le tiède accueil réservé par les grandes puissances à l'accord Brésil-Turquie-Iran n'a fait que renforcer sa position.

«Quel était le gros problème de l'Iran? Que personne ne parvenait à les persuader de négocier. La seule chose que nous voulions était de convaincre l'Iran qu'il devait assumer son engagement envers l'Agence (internationale de l'énergie atomique, AIEA), qu'il devrait négocier et déposer son uranium en Turquie: et c'est ce qui a été conclu», a fait valoir le président Lula mercredi à Madrid.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201005/19/01-4282002-bresil-et-turquie-sopposent-a-de-nouvelles-sanctions-contre-liran.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4281853_article_POS1
 
La Presse Canadienne
Ottawa
Publié le 19 mai 2010 à 11h11 | Mis à jour à 11h24


Le Canada appuie les nouvelles sanctions contre l'Iran

Le gouvernement du Canada annonce mercredi qu'il appuie fermement l'application de nouvelles sanctions à l'Iran par l'entremise du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU).

Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, écrit dans un communiqué que le Canada salue les progrès réalisés au Conseil de sécurité à propos de ces sanctions et encourage tous les membres à collaborer afin de parvenir à une résolution. Il estime qu'il faut agir car l'Iran continue de ne pas respecter ses obligations en vertu des résolutions de l'Agence internationale de l'énergie atomique et du Conseil de sécurité.

Le ministre Cannon précise que le gouvernement de l'Iran doit s'attaquer au profond manque de confiance qu'éprouvent les membres de la communauté internationale envers son programme nucléaire.

Il écrit que le Canada demeure préoccupé par les liens possibles, sur le plan militaire, que peut avoir le programme nucléaire de l'Iran. Le Canada promet de collaborer avec ses alliés afin de susciter des réponses efficaces à la menace que représente l'Iran pour la paix et la sécurité internationales, selon le ministre Cannon.

Mardi, les Etats-Unis ont présenté une résolution sur une nouvelle série de sanctions contre l'Iran. Washington a affirmé que cette résolution ajouterait de nouvelles mesures fortes aux sanctions existantes visant à intensifier la pression sur le gouvernement iranien afin de résoudre les problèmes liés à son programme nucléaire.

La Russie et la Chine, qui entretiennent des liens étroits avec l'Iran, se sont associés aux autres membres permanents du Conseil de sécurité ainsi qu'à l'Allemagne pour soutenir cette proposition de sanctions.

Le projet de résolution interdirait notamment l'investissement iranien dans des activités nucléaires sensibles à l'étranger comme l'exploitation de l'uranium, ainsi que la vente de huit catégories d'armes lourdes à l'Iran, dont les hélicoptères de combat, les navires de guerre et les missiles. Il interdirait aussi à l'Iran d'entreprendre toute activité liée aux missiles balistiques capables de porter des armes nucléaires.


http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201005/19/01-4281958-le-canada-appuie-les-nouvelles-sanctions-contre-liran.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4282002_article_POS4
 
Agence France-Presse
Jerusalem
Publié le 25 mai 2010 à 20h25 | Mis à jour à 20h35


Nucléaire: l'accord Iran/Turquie-Brésil est une imposture, dit Netanyahu

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié d'«imposture» mardi l'accord nucléaire signé par l'Iran, la Turquie et le Brésil, au cours d'un débat au Parlement (Knesset).

«L'accord conclu par l'Iran est une imposture qui ne l'empêchera pas d'acquérir de l'uranium enrichi», a déclaré mardi soir le chef du gouvernement à la tribune.

«L'objectif de cette imposture est d'éviter pour l'Iran des sanctions internationales» a-t-il souligné.

L'Etat hébreu, qui considère les ambitions nucléaires iraniennes comme une menace majeure à sa sécurité, n'a pas encore formellement répondu à l'accord signé lundi à Téhéran.

L'accord Brésil-Turquie-Iran prévoit l'échange sur le territoire turc de 1200 kg d'uranium enrichi iranien à 3,5% contre de l'uranium enrichi à 20% pour tenter de dénouer la crise née de la politique d'enrichissement d'uranium de Téhéran.

Un haut responsable israélien, parlant sous couvert d'anonymat, avait accusé le 17 mai Téhéran d'avoir «manipulé» la Turquie et le Brésil en «faisant semblant d'accepter» un arrangement sur un échange d'uranium enrichi en Turquie.

L'accord pourrait encore compliquer les relations entre Israël et la Turquie, autrefois solides, mais qui se sont fortement détériorées depuis l'offensive israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009.

Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a exhorté mardi la communauté internationale à renoncer à adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran après la signature de cet accord.

«Les sanctions, les discussions sur les sanctions vont gâcher l'atmosphère et une escalade de déclarations peut provoquer l'opinion publique iranienne», a ajouté le ministre.

http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201005/25/01-4283696-nucleaire-laccord-iranturquie-bresil-est-une-imposture-dit-netanyahu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1
 
2010-05-28 11:36:41

Nucléaire iranien: Lula et Erdogan défendent l'accord avec Téhéran

(Source: Radio-Canada) Avec un langage offensif contre les puissances nucléaires, le Brésil et la Turquie défendent l'accord signé avec l'Iran sur l'échange du combustible nucléaire.

Réunis au IIIe Forum des civilisations à Rio, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, maintiennent leur position sur l'accord signé avec l'Iran malgré les critiques des puissances occidentales.

Le premier ministre turc a déclaré vendredi que les puissances nucléaires « devraient éliminer les armes atomiques » présentes sur leurs propres territoires pour « être convaincantes ».

« Quand nous entendons parler d'empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires, cela vient de ceux qui possèdent des armes nucléaires! », a lancé M. Erdogan au milieu des applaudissements du public.

« Nous n'aurons pas de paix mondiale avec la prolifération des armes nucléaires », a-t-il ajouté.

De son côté, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a prôné une solution négociée à la crise nucléaire iranienne.

Le propos de M. Lula sonne comme une réponse aux déclarations de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton selon lesquelles il y a de « sérieux désaccords » entre Washington et Brasília sur ce dossier.

M. Lula a considéré comme « obsolètes et dépassés » les arsenaux nucléaires et rappelé que le Brésil « est l'un des rares pays qui prônent le désarmement dans sa Constitution. »

L'accord avec l'Iran, fruit d'une médiation menée par le Brésil et la Turquie, porte sur un transfert vers la Turquie de 1200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi. En échange, la République islamique recevrait du combustible pour son réacteur servant à des recherches médicales à Téhéran.

Mais les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne (le groupe 5+1) doutent de la sincérité de Téhéran.

Le groupe 5+1 s'est mis d'accord sur un projet de résolution portant sur de nouvelles sanctions contre Téhéran et l'a remis au Conseil de sécurité.


Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters
 
http://nouvelles.sympatico.ca/monde/nucleaire_iranien_lula_et_erdogan_defendent_laccord_avec_teheran/19efa583
 
Nicolas Cheviron
Agence France-Presse
Istanbul
Publié le 08 juin 2010 à 10h41 | Mis à jour à 10h49


Nucléaire: l'Iran menace de ne plus négocier

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a prévenu mardi depuis Istanbul que son pays ne discutera plus de son programme nucléaire s'il est de nouveau sanctionné, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit le même jour pour discuter d'un quatrième train de sanctions.

«J'ai déjà dit que l'administration américaine et ses alliés se trompent s'ils pensent qu'ils peuvent brandir le bâton d'une résolution et ensuite s'asseoir pour discuter avec nous. Une telle chose ne se produira pas», a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

«Nous discuterons avec tout le monde», a-t-il souligné, demandant «respect et justice». Mais, a-t-il averti, «si l'on essaye de nous parler de manière brutale, sur un ton dominateur, notre réponse est déjà connue».

Le président iranien a aussi exhorté les puissances occidentales à accepter un accord conclu en mai entre l'Iran, la Turquie et le Brésil sur un échange du combustible nucléaire de son pays, affirmant qu'une telle occasion ne se «répétera» pas.

Cet accord «était une opportunité pour le gouvernement américain et ses alliés (...) J'espère qu'ils en feront bon usage. Les opportunités ne se répéteront pas», a-t-il dit.

Le premier ministre russe Vladimir Poutine, qui se trouve avec M. Ahmadinejad à Istanbul pour une conférence régionale sur la sécurité en Asie, a déclaré pour sa part qu'un accord avait été «pratiquement trouvé» sur un projet de résolution sanctionnant l'Iran.

«Nous avons beaucoup travaillé et nous pensons qu'un accord a pratiquement été trouvé sur la résolution», a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

«Notre point de vue est que ces décisions ne doivent pas être excessives et ne doivent pas mettre le peuple iranien dans une position difficile qui pourrait créer des obstacles sur le chemin d'un usage pacifique de l'énergie nucléaire», a poursuivi le premier ministre, cité par l'agence russe Itar-Tass.

M. Poutine a indiqué que le sommet d'Istanbul allait lui fournir l'occasion de s'entretenir avec M. Ahmadinejad, dans un effort pour «réduire les inquiétudes de la communauté internationale».

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir ce mardi à New York pour discuter du projet de résolution de nouvelles sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, dont les co-parrains espèrent l'adoption cette semaine, ont indiqué des diplomates.

L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce qu'il dément.

Le Brésil et la Turquie, membres non permanents du Conseil de sécurité, s'opposent à de nouvelles sanctions.

Ces deux pays avaient conclu à la mi-mai un accord avec l'Iran prévoyant d'échanger en Turquie de l'uranium iranien faiblement enrichi contre du combustible hautement enrichi fourni par les Occidentaux pour un réacteur de recherche nucléaire situé à Téhéran.

Cette proposition a été accueillie froidement par les grandes puissances, qui y ont vu une manoeuvre de diversion de Téhéran.

Le projet de résolution sur de nouvelles sanctions a été présenté le 18 mai à l'ensemble du Conseil de sécurité, déjà doté du soutien des cinq membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie).

Parmi les dix membres non permanents, la Turquie, le Brésil et le Liban ont dit désapprouver le projet. Le document devrait toutefois recueillir sans difficulté les 9 voix sur 15 nécessaires à son adoption.

Alors que les dirigeants de plusieurs pays étaient réunis à Istanbul, une bombe a explosé dans un quartier périphérique de la ville, au passage d'un véhicule de police, faisant 15 blessés. L'attentat n'a pas été revendiqué sur le moment.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201006/08/01-4287942-nucleaire-liran-menace-de-ne-plus-negocier.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS3
 
Agence France-Presse
Publié le 09 juin 2010 à 10h39 | Mis à jour à 10h44


L'ONU vote de nouvelles sanctions contre l'Iran

Pour la quatrième fois en près de quatre ans, le Conseil de sécurité de l'ONU s'apprête à sanctionner l'Iran mercredi pour ses activités nucléaires suspectes mais, loin de céder, Téhéran a prévenu que dans ce cas il arrêterait de dialoguer avec les grandes puissances.

Un projet de résolution d'inspiration américaine, co-parrainé par le Royaume-Uni et la France avec le soutien de la Russie et de la Chine, doit être soumis à un vote lors d'une réunion à New York prévue à partir de 10H00 locales (14H00 GMT), selon l'ambassadeur du Mexique à l'ONU qui préside le Conseil.

L'adoption du texte ne fait aucun doute, les co-parrains étant certains de disposer des neuf voix nécessaires sur quinze. Brésil, Turquie et Liban ne devraient toutefois pas l'approuver, mais on ignore s'ils voteront contre ou s'ils s'abstiendront, selon des diplomates.

Il s'agira du quatrième train de sanctions depuis décembre 2006 contre l'Iran, soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil, ce que la République islamique dément.

Le texte onusien prévoit que l'Iran ne pourra investir à l'étranger dans certaines activités sensibles comme les mines d'uranium et que ses navires pourront être inspectés en haute mer.

Le projet interdit aussi la vente à l'Iran de huit nouveaux types d'armements lourds, notamment des chars.

Il s'accompagne de trois annexes contenant des listes de particuliers, d'entités et de banques de nationalité iranienne qui s'ajouteront à ceux déjà frappés de sanctions individuelles -- gel des avoirs financiers et interdiction de voyager à l'étranger.

Il s'agit des «sanctions les plus importantes» auxquelles Téhéran ait jamais été confronté, a affirmé la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.

«C'est une résolution forte (...) qui aura un impact réel et significatif sur l'Iran», a surenchéri la représentante des États-Unis à l'ONU Susan Rice.

L'Iran fait déjà l'objet de trois résolutions de sanctions aux Nations unies pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles comme l'enrichissement d'uranium et le retraitement.

En dépit du nouveau train de sanctions, la République islamique n'a pas donné l'impression de céder et, à la veille du vote, le président Mahmoud Ahmadinejad a prévenu que Téhéran cesserait de discuter de son programme nucléaire avec les grandes puissances si le projet était adopté à l'ONU.

«J'ai déjà dit que l'administration américaine et ses alliés se trompent s'ils pensent qu'ils peuvent brandir le bâton d'une résolution et ensuite s'asseoir pour discuter avec nous. Une telle chose ne se produira pas», a averti le président iranien.

Plusieurs pays ont tenté jusqu'au bout d'éviter ces nouvelles sanctions. Turquie et Brésil avaient conclu à la mi-mai un accord avec l'Iran prévoyant l'échange en Turquie de 1.200 kilos d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à finalité médicale de Téhéran.

Mais cet arrangement a été accueilli froidement par les grandes puissances qui y ont vu une manoeuvre de diversion, notamment parce que l'Iran avait annoncé son intention de continuer à enrichir de l'uranium à 20% même si l'accord était accepté.

Avec le nouveau train de sanctions, «notre but est toujours de persuader l'Iran de suspendre son programme nucléaire et de négocier de manière constructive et de bonne foi avec la communauté internationale», a affirmé Susan Rice.

Un diplomate turc a indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat qu'Ankara cherchait à convaincre l'Iran de ne pas tourner le dos au dialogue avec les grandes puissances si les nouvelles sanctions étaient adoptées.


http://www.cyberpresse.ca/international/201006/09/01-4288309-lonu-vote-de-nouvelles-sanctions-contre-liran.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1
 
Laurent Maillard
Agence France-Presse
Téhéran
Publié le 10 juin 2010 à 09h00 | Mis à jour à 09h00


L'Iran entre affrontement et conciliation après sa condamnation à l'ONU

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Lâché par ses alliés russe et chinois qui ont rejoint les Occidentaux pour lui imposer de nouvelles sanctions, l'Iran semblait balancer jeudi entre l'affrontement et la conciliation avec la communauté internationale, sans renoncer à sa politique nucléaire.

Exprimant la colère de Téhéran après l'adoption d'un quatrième train de sanctions mercredi par le Conseil de sécurité de l'ONU, le président Mahmoud Ahmadinejad a annoncé que l'Iran allait ignorer la nouvelle résolution comme il l'avait fait pour les précédentes.

Ces résolutions, «bonnes pour la poubelle», ne «sont pas capables d'atteindre les Iraniens», a-t-il affirmé.

Et Téhéran a annoncé immédiatement qu'il poursuivrait l'enrichissement d'uranium, principal sujet de conflit avec la communauté internationale inquiète du programme nucléaire iranien.

Les dirigeants iraniens semblaient en revanche hésiter sur la réponse à donner à l'offre de dialogue faite par les grandes puissances en même temps qu'elles votaient les sanctions.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a affirmé jeudi que Téhéran rejetait cette «double approche» qualifiée d'«erreur».

Le président Ahmadinejad avait averti lundi que l'Iran cesserait de discuter de son programme nucléaire avec la communauté internationale s'il était sanctionné: «l'administration américaine et ses alliés se trompent s'ils pensent qu'ils peuvent brandir le bâton d'une résolution et ensuite s'asseoir pour discuter avec nous. Une telle chose ne se produira pas».

Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki s'est toutefois montré plus prudent, en indiquant jeudi à la chaîne de télévision France 24 que l'Iran «réfléchissait» aux suites à donner au vote de l'ONU.

Le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi a laissé entendre de son côté que le dialogue pourrait se poursuivre avec les grandes puissances et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la proposition faite le 17 mai par Téhéran d'un échange de combustible nucléaire sous le parrainage de la Turquie et du Brésil. 

Téhéran va répondre aux «questions» posées mercredi par le groupe de Vienne (États-Unis, Russie, France et AIEA) sur cette proposition, a-t-il indiqué en jugeant «positive» l'existence de cet échange.

«Il est trop tôt pour savoir quelle voie les dirigeants iraniens vont choisir, entre confrontation et conciliation», estimait jeudi un diplomate à Téhéran.

«L'Iran a reçu un camouflet diplomatique et pourrait se réfugier dans la surenchère, comme il l'a fait dans le passé», selon ce diplomate. «Mais le Brésil et la Turquie, qui ont voté contre les sanctions, vont faire pression pour la poursuite du dialogue. Et Téhéran pourrait vouloir ménager ces deux alliés après avoir été lâché par la Chine et la Russie».

Les relations avec la Russie, qui a annoncé jeudi le gel de la livraison de missiles S-300 à l'Iran, semblent durablement dégradées. Mais la Chine, premier partenaire économique de l'Iran, conserve assez d'influence pour inciter Téhéran à ne pas rompre avec la communauté internationale, estiment plusieurs diplomates.

Pékin, dont le vote a été très mal pris par l'Iran, a souligné la «grande importance» de ses liens avec Téhéran, alors que le président Ahmadinejad était attendu à Shanghai pour la «journée de l'Iran» à l'Exposition universelle.

La Chine estime nécessaire la poursuite «du dialogue, des négociations et autres moyens diplomatiques pour trouver une solution susceptible de répondre aux préoccupations de toutes les parties», a rappelé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.


http://www.cyberpresse.ca/international/201006/10/01-4288602-liran-entre-affrontement-et-conciliation-apres-sa-condamnation-a-lonu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1
 
Mathieu Perreault
La Presse
Publié le 09 juin 2010 à 10h39 | Mis à jour le 10 juin 2010 à 07h31


L'ONU vote de nouvelles sanctions

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé hier un durcissement des sanctions à l'égard de l'Iran. Douze des quinze membres ont voté en faveur de la résolution concoctée par les États-Unis. La Turquie et le Brésil ont voté contre, alors que le Liban s'est abstenu.

Pour la première fois, les investissements iraniens à l'étranger seront limités dans le domaine nucléaire. Les inspections de cargaisons suspectes à destination de l'Iran seront resserrées, alors qu'augmente le nombre d'institutions et d'individus spécialement visés par les sanctions. La résolution prévoit aussi que des États puissent adopter des sanctions plus sévères, que les États-Unis et l'Union européenne se sont gardés de décrire en détail pour ne pas faire dérailler les négociations sur la résolution, selon le New York Times.

«La stratégie d'Obama commence à porter ses fruits», commente Sami Aoun, politologue à l'Université de Sherbrooke. «La facilité avec laquelle la Russie et la Chine ont pu être convaincues de participer aux sanctions montre que la diplomatie iranienne a perdu la bataille. Les sanctions contre l'Iran sont maintenant semblables à celles adoptées contre la Corée du Nord. Selon le New York Times, la Chine a été entre autres convaincue par une présentation confidentielle d'Israël décrivant les conséquences d'une frappe militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, notamment l'interruption du transport de pétrole du Moyen-Orient, source de la moitié des importations chinoises.

La Chine et la Russie avaient déjà participé à trois autres résolutions entre 2006 et 2008, mais il avait fallu beaucoup plus de temps pour les convaincre, selon M. Aoun. Quant à la visite cette semaine à Istanbul du premier ministre russe, Valdimir Poutine - où il a rencontré le président iranien - elle signifie simplement que le dialogue n'est pas rompu. «Dans leurs discours à l'ONU, les ambassadeurs britannique et turc ont d'ailleurs confirmé leur engagement envers le dialogue.»

À double tranchant

Les sanctions constituent une épée à double tranchant. «On peut considérer qu'elles ont poussé l'Iran à investir dans le développement technologique interne, notamment pour les missiles, les drones, et évidemment les armes nucléaires», dit M. Aoun.

Selon Gil Troy, historien à l'Université McGill, le vote de la Turquie est un «changement historique». «La Turquie avait toujours été un allié indéfectible des États-Unis, dit M. Troy. Jusqu'à il y a seulement quelques semaines, un tel vote était impensable.»

Selon un récent rapport du Centre européen pour les réformes, de Londres, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est au coeur de ce recentrage du pays. En 2001, alors qu'il était professeur d'université, il avait publié un livre appelant à un retour à une perspective diplomatique «ottomane», tournée à la fois vers l'Est et l'Ouest. Depuis, il s'est fait l'architecte d'une politique de «zéro problème» avec les voisins de la Turquie.

SOURCES: AFP, AP, BBC, The New York Times, The Wall Street Journal

http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/nucleaire-iranien/201006/09/01-4288309-lonu-vote-de-nouvelles-sanctions.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS4
 
Agence France-Presse
Téhéran
Publié le 12 juin 2010 à 17h00 | Mis à jour le 12 juin 2010 à 17h16


Nucléaire: Téhéran n'est «pas pressé» de construire un site

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Le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi a affirmé samedi que son pays n'était «pas pressé» de construire un nouveau site d'enrichissement d'uranium, et a appelé les Occidentaux à accepter un échange de combustible nucléaire.

«Nous étudions différents endroits» pour un nouveau site, a dit M. Salehi à l'agence officielle iranienne Irna, après la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'ONU renforçant les sanctions contre l'Iran et appelant ce pays à «n'entamer la construction d'aucun nouveau site d'enrichissement».

«Nous espérons décider d'un lieu d'ici à la fin de l'année» iranienne (mars 2011), «à la suite de quoi les travaux pourront commencer. Nous ne sommes pas pressés», a souligné le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et l'un des vice-présidents iraniens.

En février, M. Salehi a indiqué que son pays entamerait dans l'année la construction de deux nouveaux sites d'enrichissement ayant «chacun la même capacité» que celui de Natanz (centre).

Natanz, seule usine d'enrichissement d'uranium en Iran, peut accueillir jusqu'à 50 000 centrifugeuses mais n'en abrite pour l'instant que 8582, selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en mai.

En avril, Mojtaba Samareh Hachémi, conseiller spécial du président Mahmoud Ahmadinejad, avait affirmé que ce dernier avait approuvé «plusieurs sites» pour l'installation de nouvelles usines d'enrichissement. Mais il avait été ensuite démenti par M. Salehi selon qui aucune décision n'avait été prise.

M. Ahmadinejad avait annoncé fin novembre la construction de dix nouvelles usines d'enrichissement, en réponse à une résolution de l'AIEA condamnant l'Iran pour sa politique nucléaire.

La résolution 1929, votée mercredi, exige également l'arrêt de la construction d'un deuxième site d'enrichissement en cours à Fordoo, près de Qom (centre).

L'enrichissement d'uranium est au coeur de la crise entre l'Iran et les communauté internationale qui craint que l'Iran, en dépit de ses dénégations, ne cherche à se doter de l'arme nucléaire.

M. Salehi a par ailleurs estimé que «la meilleure solution pour les pays occidentaux de sortir la tête haute de la question nucléaire iranienne est d'accepter l'échange du combustible». Ils doivent éviter de «s'enfoncer dans le bourbier qu'ils ont eux-mêmes créé».

L'Iran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un accord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en Turquie 1200 kg de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.

Les grandes puissances ont accueilli froidement cette proposition. Les Etats-Unis, la France et la Russie, membres du «groupe de Vienne» y ont néanmoins répondu en demandant à Téhéran de clarifier certains points.

La résolution 1929 a été violemment dénoncée par M. Ahmadinejad, tandis que le Parlement iranien a menacé de revoir les relations avec l'AIEA lors d'une réunion qui pourrait se tenir dimanche.


http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/nucleaire-iranien/201006/12/01-4289465-nucleaire-teheran-nest-pas-presse-de-construire-un-site.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1
 
Agence France-Presse
Washington
Publié le 01 juillet 2010 à 20h51 | Mis à jour le 01 juillet 2010 à 21h24


Obama promulgue de nouvelles sanctions contre l'Iran


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Le président américain Barack Obama a promulgué jeudi une nouvelle série de sanctions contre l'Iran votée par le Congrès, les plus dures jamais prises par les États-Unis, avertissant Téhéran que la poursuite de son programme nucléaire renforcerait son isolement.

Le texte signé par M. Obama renforce une législation déjà en vigueur pour y ajouter toute une gamme de nouvelles sanctions économiques, afin de tenter de persuader l'Iran d'abandonner son programme nucléaire.

Le texte vise à perturber l'approvisionnement en essence de la République islamique, qui ne dispose pas de capacités de raffinage suffisantes, et s'ajoute à la nouvelle résolution de sanctions adoptée le 9 juin par l'ONU.

«Avec ces sanctions, et les autres, nous frappons au coeur de la capacité du gouvernement iranien de financer et poursuivre ses programmes nucléaires», a déclare M. Obama à l'occasion de la promulgation de la loi à la Maison Blanche.

Le Congrès a approuvé ce texte, négocié entre les deux chambres, la semaine dernière.

«Nous montrons au gouvernement iranien que ses actes ont des conséquences et que s'il persiste, la pression continuera de se renforcer, de même que son isolement», a dit M. Obama.

«Il ne saurait y avoir de doute: les États-Unis et la communauté internationale sont déterminés à empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires», a ajouté le président américain.

Le président du Parlement iranien Ali Larijani a affirmé jeudi lors d'une visite en Syrie que les sanctions que les États-Unis s'apprêtent à imposer à l'Iran auront «peu d'impact».

Les possibilités de sanctions contre les entreprises étrangères qui ont plus de 20 millions de dollars d'investissement dans le secteur de l'énergie en Iran seront élargies par ce texte signé par M. Obama. Les compagnies comme la française Total ou la malaisienne Petronas sont visées par ces mesures.

Le texte empêche les entreprises étrangères de passer des marchés publics avec le gouvernement américain si celles-ci font des affaires avec l'Iran.

Il vise également les institutions financières internationales qui seraient liées aux Gardiens de la révolution iraniens. Le texte impose aussi des contraintes pour les personnes liées aux violations de droits de l'homme en Iran et qui souhaiteraient voyager.

La communauté internationale soupçonne Téhéran, en dépit de ses démentis répétés, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

M. Obama a estimé que l'Iran a pour l'instant refusé l'offre de dialogue qu'il avait formulée lors de sa prise de fonctions l'an passé.

«Jusqu'ici, l'Iran a choisi la voie du défi», a souligné le président américain. «C'est pourquoi nous devons bâtir une coalition de pays plus large et plus soudée pour faire pression sur le gouvernement iranien».

Téhéran «a toujours le choix», a poursuivi M. Obama. «La porte de la diplomatie reste ouverte. L'Iran peut prouver que ses intentions sont pacifiques. Il peut remplir ses obligations envers le (Traité de non-prolifération) et parvenir à un niveau de sécurité et de prospérité digne d'un grand pays».


http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201007/01/01-4294802-obama-promulgue-de-nouvelles-sanctions-contre-liran.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1
 
Siavosh Ghazi
Agence France-Presse
Téhéran
Publié le 06 juillet 2010 à 15h18 | Mis à jour à 15h36


Nucléaire: l'Iran prêt au dialogue mais sous conditions

L'Iran a affirmé mardi être prêt à reprendre en septembre les négociations avec les pays du groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) sur son programme nucléaire à condition que les objectifs de ce dialogue soient clairement définis au préalable.

Les États-Unis se sont dits prêts à reprendre le dialogue si l'offre iranienne est «sérieuse».

«Si l'offre de dialogue de l'Iran avec le groupe 5+1 est sérieuse, alors je pense que nous sommes prêts à une rencontre», a réagi un porte-parole du département d'EÉtat Mark Toner.

L'UE a qualifié de «bonne nouvelle», l'intention affichée par l'Iran de reprendre les négociations, en insistant pour qu'elles portent sur son programme nucléaire controversé et pas sur autre chose.

«Lorsque l'objectif des négociations sera clair, la République islamique d'Iran (...) sera prête à discuter pour renforcer la coopération internationale et lever les inquiétudes communes» à propos du nucléaire, a affirmé le chef des négociateurs nucléaires iraniens, Saïd Jalili, dans une lettre à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, publiée par l'agence Irna.

Mme Ashton avait écrit à la mi-juin à M. Jalili pour demander une reprise des négociations avec le groupe 5+1, une lettre envoyée après l'adoption le 9 juin d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU imposant de nouvelles sanctions à Téhéran.

M. Jalili a rappelé les trois conditions posées par le président Mahmoud Ahmadinejad le 28 juin aux grandes puissances. Il a demandé à Mme Ashton de préciser si «le but des discussions est l'entente et la coopération ou la poursuite de l'hostilité et de la confrontation» envers l'Iran et ses «droits» dans le domaine nucléaire.

L'Iran affirme que son programme nucléaire est purement à but pacifique alors que les pays occidentaux accusent Téhéran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.

M. Jalili a aussi demandé aux grandes puissances d'accepter «la logique du dialogue dont la condition est de cesser toute menace et pression», ainsi que de préciser «leur position sur les armes atomiques que possède le régime sioniste» (Israël).

«Votre réponse à ces questions est nécessaire pour la poursuite des discussions», écrit encore M. Jalili, qui précise qu'elles pourraient alors démarrer à partir «du 1er septembre».

«Mme Ashton a écrit à M. Jalili pour l'inviter à une rencontre dès que possible», a indiqué mardi à Bruxelles la porte-parole de Mme Ashton.

«Mais il était clair que ce devait être sur le programme nucléaire de l'Iran», a ajouté Maja Kocijancic.

«S'ils sont prêts à rencontrer Mme Ashton, c'est une bonne nouvelle, mais nous n'avons pas encore reçu pour l'instant une réponse formelle» de la part de Téhéran, a-t-elle souligné.

Le président Ahmadinejad avait annoncé le 28 juin le gel pour deux mois des discussions avec les grandes puissances en réaction aux sanctions adoptées le 9 juin par le conseil de sécurité, suivies par d'autres, unilatérales, des États-Unis et des pays de l'UE.

M. Ahmadinejad avait également réclamé que les discussions soient élargies à d'autres pays, faisant notamment allusion à la Turquie et au Brésil, cosignataires d'une offre faite par Téhéran en mai.

Téhéran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un accord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1200 kg de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.

Bien que proche d'une offre des grandes puissances rejetée en octobre par l'Iran, cette offre a été froidement accueillie par le «groupe de Vienne» (États-Unis, Russie, France plus l'AIEA) qui y a vu une manoeuvre de diversion de l'Iran pour échapper aux sanctions du conseil de sécurité.


http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/nucleaire-iranien/201007/06/01-4296034-nucleaire-liran-pret-au-dialogue-mais-sous-conditions.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS2
 
Agence France-Presse
Moscou
Publié le 12 juillet 2010 à 13h26 | Mis à jour à 13h36


L'Iran proche d'avoir le potentiel pour créer une arme nucléaire

L'Iran est proche d'avoir les moyens de mettre au point une arme atomique, a estimé lundi le président russe, Dmitri Medvedev, une déclaration d'une rare fermeté de la part de la Russie sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.

«L'Iran est proche d'avoir le potentiel qui, en principe, peut être utilisé pour créer une arme nucléaire», a déclaré M. Medvedev, selon Interfax, au cours d'une réunion à Moscou avec les ambassadeurs de Russie.

C'est la première fois que la Russie exprime ses craintes de manière aussi claire sur l'évolution du programme nucléaire iranien, alors que Moscou a durci ces derniers mois sa position à l'égard de Téhéran, deux pays traditionnellement alliés.

M. Medvedev a aussi regretté qu'un tel potentiel ne constitue pas en soi une violation du Traité de non-prolifération nucléaire: «C'est l'un des problèmes», a-t-il estimé, jugeant par ailleurs que «la partie iranienne ne se comportait pas de la meilleure des manières», selon les agences russes.

«Clarifier toutes les questions en suspens répondrait avant tout aux intérêts de l'Iran», a encore insisté le président russe.

Moscou a voté en juin, avec les autres grandes puissances du Conseil de sécurité de l'ONU, en faveur d'une quatrième série de sanctions financières et militaires contre Téhéran en raison du refus iranien de suspendre ses activités nucléaires sensibles, en particulier l'enrichissement d'uranium.

Les sanctions «ont un sens, c'est un signal destiné à stimuler le processus de négociations. Maintenant, il faut de la patience et une reprise rapide du dialogue avec Téhéran», a relevé par ailleurs le président russe.

«Si la diplomatie laisse passer cette chance, ce sera un échec collectif», a averti M. Medvedev, «nous appelons systématiquement Téhéran à faire preuve de l'ouverture et de la coopération nécessaires avec l'AIEA», l'Agence internationale de l'énergie atomique, a-t-il encore souligné.

L'Iran, qui affirme que son programme nucléaire a un objectif exclusivement  pacifique, a fait savoir la semaine dernière qu'il pourrait, sous condition, reprendre en septembre le dialogue avec legroupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).

Le durcissement de la position russe à l'égard de l'Iran coïncide avec le rapprochement russo-américain initié par les présidents Medvedev et Barack Obama, une politique que le locataire du Kremlin a de nouveau vanté mardi.

«Les vestiges de la guerre froide appartiennent de plus en plus au passé, nous n'avons pas le droit d'interrompre le processus visant à établir des relations de compréhension mutelle entre les grandes puissances que sont la Russie et les États-Unis», a estimé M. Medvedev.

Cette déclaration intervient alors que Moscou et Washington sortent tout juste d'un scandale d'espionnage rocambolesque qui s'est soldé par le premier échange d'espions entre les deux pays depuis la fin de la guerre froide.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201007/12/01-4297594-liran-proche-davoir-le-potentiel-pour-creer-une-arme-nucleaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1
 
Laurent Maillard
Agence France-Presse
Téhéran
Publié le 04 août 2010 à 08h31 | Mis à jour à 08h34


Iran: rumeurs d'attentat contre Ahmadinejad


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Une explosion, officiellement imputée à un gros «pétard» artisanal, sur le passage du convoi présidentiel a fait croire mercredi à une tentative d'attentat contre le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en déplacement à Hamedan (ouest de l'Iran).

Annoncée par le site conservateur Khabaronline.ir, qui avait fait état de l'explosion à proximité du convoi présidentiel d'une «grenade» n'ayant pas fait de blessés, l'information a été rapidement démentie par la présidence iranienne.

La «grenade» n'était en fait qu'un gros «pétard» qui aurait été allumé par un partisan du président en signe de liesse, a déclaré à l'AFP un responsable du bureau des médias de la présidence.

Certains Iraniens fabriquent parfois eux-mêmes de puissants pétards artisanaux à l'occasion des événements heureux, et notamment pour célébrer les fêtes de nouvel an. Ces engins bruyants pouvant atteindre la taille d'une balle de tennis sont chaque année la source de nombreux accidents contre lesquels les autorités mettent régulièrement la population en garde.

Khabaronline.ir, site conservateur considéré comme proche du président du Parlement Ali Larijani, avait précisé que l'explosion de cette «grenade» était intervenue à proximité d'un minibus de journalistes accompagnant le président à Hamedan, et à une centaine de mètres de la voiture où se trouvait alors M. Ahmadinejad.

Le site, seul dans un premier temps à évoquer cet incident, n'avait pas fait état de victimes. Mais il avait annoncé l'arrestation d'un «assaillant» alors que la foule scandait des slogans hostiles aux «hypocrites», les Moudjahidine du peuple, principale organisation de lutte armée contre le régime iranien qui l'accuse notamment d'être à la solde d'Israël.

L'agence Fars a confirmé par la suite l'arrestation du lanceur de l'engin qu'elle a qualifié de «grenade artisanale», utilisant un mot persan (narenjak) utilisé fréquemment pour désigner les gros pétards fabriqués et lancés par certains Iraniens aux moments des fêtes.

L'agence Mehr, citant des témoins, a évoqué pour sa part une «bombe sonore artisanale» qui n'a blessé personne mais a dégagé une importante fumée. Selon la même source, plusieurs personnes auraient été arrêtées après l'incident.

Les agences Ilna et Isna ont utilisé de leur côté le terme de «pétard» pour décrire l'engin explosif.

M. Ahmadinejad n'a fait aucune allusion à cet incident dans le discours, retransmis en direct par la télévision iranienne, qu'il a prononcé peu après.

Le président iranien a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu'Israël, ennemi juré de la République islamique, cherchait à le tuer.

«Les sionistes stupides ont engagé des mercenaires pour m'assassiner», a encore réaffirmé lundi, lors d'un discours à Téhéran, le président iranien qui prédit régulièrement la disparition de l'État d'Israël et a suscité l'indignation internationale en niant la réalité de l'holocauste des juifs durant la seconde guerre mondiale.

«Il est tout à fait clair que les forces sionistes ont des ordres pour assassiner différentes personnalités du monde islamique, (...) et l'un des plus grands ennemis du régime sioniste est M. Ahmadinejad», a renchéri le lendemain le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast.


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Agence France-Presse
Jerusalem
Publié le 21 août 2010 à 18h06 | Mis à jour à 18h10


Nucléaire: Israël appelle à renforcer la pression sur l'Iran


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Israël a appelé samedi soir à «renforcer la pression sur l'Iran pour l'empêcher de se doter d'un armement nucléaire, après  le démarrage samedi de la première centrale nucléaire iranienne à usage civil.

«Les grandes puissances doivent renforcer la pression sur l'Iran, pour qu'il se plie aux décisions internationales et stoppe ses activités d'enrichissement d'uranium et la production d'eau lourde», a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères, dans un communiqué.

«Il est inconcevable qu'un pays qui viole de façon flagrante les résolutions du Conseil de sécurité et de l'AIEA (...) puisse bénéficier des fruits de l'énergie nucléaire», poursuit ce texte.

L'Iran a lancé samedi sa première centrale nucléaire construite par la Russie à Bouchehr, en dépit des sanctions internationales contre son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des visées militaires.

Le lancement de Bouchehr intervient alors que l'Iran est sous le coup de sanctions internationales après plusieurs condamnations de son programme nucléaire par le Conseil de sécurité de l'ONU qui soupçonne Téhéran, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique.

Toutefois, Israël, dont le régime iranien est l'ennemi juré, se retrouve seul à protester, les autres États ayant souligné que l'installation était à usage civil et que son fonctionnement était supervisé par l'AIEA, avec l'aide de la Russie.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/21/01-4308632-nucleaire-israel-appelle-a-renforcer-la-pression-sur-liran.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_international_256_section_POS3
 
Siavosh Ghazi
Agence France-Presse
Téhéran
Publié le 22 août 2010 à 09h56 | Mis à jour à 12h10


Ahmadinejad dévoile un drone «bombardier»


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L'Iran a dévoilé dimanche son premier drone «bombardier» capable d'emporter différents types de bombes et missiles d'une portée de 1000 km, lors d'une cérémonie destinée à montrer sa capacité de riposte contre toute attaque éventuelle visant son programme nucléaire.

Dénommé Karrar (assaillant, en persan) ce drone est le «symbole du progrès de l'industrie de défense de l'Iran», a affirmé le ministre de la Défense, le général Ahmad Vahidi, lors de la cérémonie à laquelle assistait également le président Mahmoud Ahmadinejad.

«En plus du drone bombardier dévoilé par le président aujourd'hui, la République islamique d'Iran possède d'autres drones également d'une portée de 1000 kilomètres», a déclaré M. Vahidi.

Selon la télévision d'Etat, qui a montré des images du test du drone dans une région semi-désertique, Karrar est équipé d'un moteur turbo jet lui permettant d'atteindre une vitesse de 900 km/h et emporter différents types de bombes et missiles. Le drone est présenté comme le premier «avion sans pilote porteur de bombes» produit par l'Iran et «capable de parcourir de longues distances à une vitesse rapide».

Au début de l'année, les Etats-Unis s'étaient inquiétés du programme de drone iranien.

Avec ce nouveau drone «bombardier», l'Iran rejoint un petit club de pays, notamment les Etats-Unis, la France et Israël, capables de fabriquer de tels engins, a précisé la télévision d'Etat.

Dans son discours, le président Ahmadinejad a lancé une mise en garde aux Etats-Unis et Israël qui n'ont pas écarté l'option militaire contre le programme nucléaire iranien controversé.

«Avant d'être un messager de la mort pour les ennemis, Karrar est porteur d'un message de grandeur pour l'humanité», a déclaré M. Ahmadinejad.

Mais «nous ne plaisantons pas. Nous ne permettrons pas à une bande de criminels de créer l'insécurité. Ils (Etats-Unis et Israël, ndlr) ont dit que toutes les options étaient sur la table. Et bien, nous disons aussi que toutes les options sont sur la table», a prévenu le président Ahmadinejad.

Il a ajouté que «l'Iran n'avait jamais eu l'intention d'attaquer un autre pays» mais voulait «renforcer sa capacité de défense pour dissuader les ennemis de toute tentative d'agression».

Karrar a été dévoilé au lendemain du lancement technique de la centrale de Bouchehr, première centrale nucléaire d'Iran, signe de la volonté de Téhéran de poursuivre son programme nucléaire malgré les pressions et les sanctions internationales.

Il intervient aussi deux jours après le test réussi du missile sol-sol Qiam, d'une portée de 1500 kilomètres, selon les médias, qui a des «aspects techniques nouveaux et une capacité tactique unique».

Selon le ministre de la Défense, ce missile qui n'a «pas d'ailes (...) a un grand pouvoir tactique qui réduit ses chances d'être intercepté».

L'Iran doit également inaugurer deux lignes de production de vedettes rapides «Seraj» et «Zolfagar», équipées de lance-missiles.

Téhéran a multiplié ces derniers mois les annonces sur le développement de nouveaux armements, notamment de systèmes de missiles, drones, bateaux rapides ou encore de sous-marins.

Les Etats-Unis et Israël affirment régulièrement ne pas exclure une attaque contre l'Iran pour stopper son programme nucléaire controversé, qui a valu à Téhéran plusieurs condamnations du Conseil de sécurité de l'ONU et de sévères sanctions économiques de la part des pays occidentaux.

Les Occidentaux soupçonnent l'Iran, malgré ses démentis répétés, de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/22/01-4308696-ahmadinejad-devoile-un-drone-bombardier.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS4
 
Agence France-Presse
Publié le 23 août 2010 à 07h59 | Mis à jour à 14h38


Téhéran lance la fabrication de vedettes rapides


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L'Iran a annoncé lundi avoir commencé la fabrication en série de deux vedettes rapides qui peuvent être équipées de lanceurs de missiles et déployées pour des missions de patrouille ou des opérations d'attaque, selon l'agence officielle Irna.

L'inauguration des lignes de fabrication de «Seraj» et «Zolfagar» intervient au lendemain de la présentation par le président Mahmoud Ahmadinejad de «Karrar» (assaillant en perse), un drone «bombardier» d'une portée de 1 000 km et construit par l'Iran.

«Seraj» et «Zolfagar» seront construits dans le complexe d'industrie maritime du ministère de la Défense, a indiqué l'agence officielle Irna.

Le ministre de la Défense Ahmad Vahidi a inauguré les lignes d'assemblage des deux vedettes rapides indiquant que les bateaux permettront de renforcer les forces de défense iranienne.

«Aujourd'hui, la république islamique d'Iran repose sur une importante industrie de défense et les forces puissantes des (Gardiens de la Révolution) et l'armée, avec sa force extrême, peuvent assurer la sécurité dans le Golfe persique, en mer d'Oman et dans le détroit d'Ormuz», a-t-il ajouté.

«Zolfagar» est une nouvelle génération de navire lanceur de missiles qui peut servir à des patrouilles ou des opérations d'attaque, a précisé Irna.

«Il est conçu pour des assauts rapides sur des bateaux et est équipé de deux lanceurs de missiles, deux mitrailleuses et un système informatique pour contrôler les missiles», a indiqué Irna.

«Seraj», conçu pour des climats tropicaux, est également une vedette rapide d'assaut qui doit servir en mer Caspienne, dans le Golfe et en mer d'Oman, a ajouté Irna, précisant qu'il peut tirer des roquettes et évoluer dans des mers très agitées.

«Seraj est un lanceur de roquettes rapide utilisant une technologie sophistiquée et moderne», a indiqué M. Vahidi cité par Irna.

Le lancement de la production en série des deux bateaux intervient au lendemain de la présentation par Mahmoud Ahmadinejad d'un drone bombardier d'une portée de 1 000 km.

Selon la presse officielle, «Karrar», peut porter et tirer quatre missiles de croisière et selon les missions transporter deux bombes de 115 kg chacune ou un missile de précision de 230 kg.

Vendredi, l'Iran a présenté un missile sol-sol de fabrication domestique appelé Qiam, d'une portée de 1 500 km, selon les médias.

D'autres annonces de ce type sont attendues au cours des prochains jours, l'Iran fêtant la «semaine du gouvernement» au cours de laquelle Téhéran met en avant ses dernières avancées technologiques.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/23/01-4308875-teheran-lance-la-fabrication-de-vedettes-rapides.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS4
 
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