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TQS: http://www.tqs.ca/infos/2007/01/N01209AU.php
KANDAHAR (PC) - Des fermiers afghans de la région de Zhari, en Afghanistan, de retour chez eux après avoir précédemment fui les combats, ont découvert une route coupant à travers leurs terres.
Ces paysans, de la région qui se situe juste au nord de l'ancien bastion taliban de Bazar-e Panjwaii, se sentent lésés parce qu'ils n'ont pas reçu de compensations pour les désagréments qu'ils ont subis.
Plusieurs de ces propriétaires avaient quitté leurs terres depuis des mois en raison des combats entre les troupes de l'OTAN, menées par le Canada, et les talibans.
"Beaucoup de ces gens ont vécu dans des camps de réfugiés ou avec de la parenté dans la ville de Kandahar, explique le brigadier-général Tim Grant, commandant des troupes canadiennes en Afghanistan. Ils étaient incapables de retourner et vivre une vie normale."
La route a d'abord été utilisée par l'armée au cours de l'opération Méduse en septembre et sert maintenant à joindre le marché de la ville de Bazar-e Panjwaii. Elle est divisée en trois secteurs de construction et est presque terminée après quatre mois.
Au moins trois soldats canadiens sont morts en défendant les équipes de construction.
Les paysans vivant aux abords du secteur sud ont déjà été indemnisés en décembre à la suite de négociations qui ont duré plusieurs semaines.
Le brigadier-général Grant assure que des mesures seront prises pour satisfaire les fermiers de la région de Zhari. Des négociations avec les anciens des villages ont été entreprises.
"Est-ce qu'il y a des gens qui ont été touchés par la construction de la route? Absolument, a déclaré le commandant. Nous nous assurerons de nous entendre avec eux à travers le conseil régional et nous nous assurerons qu'ils seront compensés pour les dommages."
Selon le militaire, une partie du problème serait liée au fait que tout le monde n'est pas encore retourné sur ses terres et que l'armée doit déterminer la propriété des lots et les dommages faits.
Les coûts de construction de la route sont séparés entre le Canada, l'Allemagne et les Etats-Unis. La part du Canada s'élève à 500 000$ pour la section de la route allant à Panjwaii.
Sachant que plusieurs des personnes qui se sont battus aux côtés des talibans sont des fermiers pauvres, le brigadier-général reconnaît qu'il est dans l'intérêt de l'armée de satisfaire ces gens.
"Ma plus grande préoccupation est de ramener un grand nombre de fermiers sur leurs terres à un moment-clé, la saison des semailles", a-t-il expliqué.
KANDAHAR (PC) - Des fermiers afghans de la région de Zhari, en Afghanistan, de retour chez eux après avoir précédemment fui les combats, ont découvert une route coupant à travers leurs terres.
Ces paysans, de la région qui se situe juste au nord de l'ancien bastion taliban de Bazar-e Panjwaii, se sentent lésés parce qu'ils n'ont pas reçu de compensations pour les désagréments qu'ils ont subis.
Plusieurs de ces propriétaires avaient quitté leurs terres depuis des mois en raison des combats entre les troupes de l'OTAN, menées par le Canada, et les talibans.
"Beaucoup de ces gens ont vécu dans des camps de réfugiés ou avec de la parenté dans la ville de Kandahar, explique le brigadier-général Tim Grant, commandant des troupes canadiennes en Afghanistan. Ils étaient incapables de retourner et vivre une vie normale."
La route a d'abord été utilisée par l'armée au cours de l'opération Méduse en septembre et sert maintenant à joindre le marché de la ville de Bazar-e Panjwaii. Elle est divisée en trois secteurs de construction et est presque terminée après quatre mois.
Au moins trois soldats canadiens sont morts en défendant les équipes de construction.
Les paysans vivant aux abords du secteur sud ont déjà été indemnisés en décembre à la suite de négociations qui ont duré plusieurs semaines.
Le brigadier-général Grant assure que des mesures seront prises pour satisfaire les fermiers de la région de Zhari. Des négociations avec les anciens des villages ont été entreprises.
"Est-ce qu'il y a des gens qui ont été touchés par la construction de la route? Absolument, a déclaré le commandant. Nous nous assurerons de nous entendre avec eux à travers le conseil régional et nous nous assurerons qu'ils seront compensés pour les dommages."
Selon le militaire, une partie du problème serait liée au fait que tout le monde n'est pas encore retourné sur ses terres et que l'armée doit déterminer la propriété des lots et les dommages faits.
Les coûts de construction de la route sont séparés entre le Canada, l'Allemagne et les Etats-Unis. La part du Canada s'élève à 500 000$ pour la section de la route allant à Panjwaii.
Sachant que plusieurs des personnes qui se sont battus aux côtés des talibans sont des fermiers pauvres, le brigadier-général reconnaît qu'il est dans l'intérêt de l'armée de satisfaire ces gens.
"Ma plus grande préoccupation est de ramener un grand nombre de fermiers sur leurs terres à un moment-clé, la saison des semailles", a-t-il expliqué.
