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Coupe du monde 2010

Yann Bernal
Agence France-Presse
Johannesburg
Publié le 03 juillet 2010 à 16h25 | Mis à jour à 17h02


L'Espagne en demi-finales du Mondial


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L'Espagne, sans grand panache mais au gré de faits de jeu inhabituels, a pris samedi son billet pour les demi-finales du Mondial 2010 grâce à un nouveau but de Villa, déjà sauveur au tour précédent, contre le Paraguay butant sur un Casillas des grands jours.

La Roja rencontrera l'Allemagne mercredi à Durban pour une réédition de la finale de l'Euro 2008, qu'elle avait remportée 1-0. Elle accède pour la première fois au dernier carré d'une Coupe du monde (elle avait terminé 4e en 1950 au terme d'une poule finale).

En attendant, dans un match globalement terne, les deux équipes ont livré un rare concentré de frisson lors de deux courtes séquences, l'une rocambolesque et l'autre décisive et non moins curieuse.

Trois petites minutes à l'heure de jeu (59e à 62e). Avant et après, rien ou si peu. Pendant: deux penalties sifflés, deux penalties arrêtés ! D'abord par Casillas, bloquant net la tentative de Cardozo (59e), puis par son homologue Villar, repoussant le second essai de Xabi Alonso (62), après un premier tir réussi mais invalidé par l'arbitre pour intrusion de joueurs dans la surface (61).

Puis la 83e minute. Iniesta remonte le ballon, décale Pedro à droite qui tire sur le poteau gauche. Villa, à l'affût comme d'habitude, reprend le ballon et l'expédie sur le poteau droit, il roule sur la ligne de but vers le poteau gauche, le touche et finit par rentrer. Le N.7 espagnol devient ainsi l'unique meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations.

Triste Torres

Sinon, un match haché ! Par les fautes, l'arme d'agressifs Guaranis pour freiner la progression espagnole. Et par le déchet technique. Ce samedi, le fameux «toque» était en toc ! Une image résume cet amoncellement d'approximations, quand Xavi délivre une passe trop longue pour Torres bien parti axe droit (25). Oui, Xavi, l'homme du millimètre près.

C'est d'ailleurs lui qui se crée la première occasion, d'un bel enchaînement en se retournant et en reprenant de volée, une frappe qui passe au-dessus de la cage (28). Mais c'était tout pour la première période !

Un bien maigre bilan guère nourri par les attaquants: Torres a continué à traîner sa peine, de contrôles ratés en tirs dévissés (40, 42), et Villa, trop à gauche, n'a pas pesé. Les latéraux Sergio Ramos et Capdevila multipliaient les mauvais centres. Et Iniesta ne récoltait que des coups francs, qui d'ailleurs ne donnaient rien.

Le Paraguay jouait bien le coup, par des contres que seuls la maladresse de Nelson Valdez dévissant sa frappe (45+1) et des centres mal ajustés (21, 35) annihilaient. A moins que Casillas, déjà sauveur sur le penalty, ne s'interpose: il sauve encore son camp devant une double tentative signée Barrios et Santa Cruz dans les dernières minutes (89).


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201007/03/01-4295338-lespagne-en-demi-finales-du-mondial.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS2
 
Daphné Cameron
La Presse
Publié le 03 juillet 2010 à 11h51 | Mis à jour à 14h59


L'Allemagne écrase l'Argentine 4-0


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L'entraîneur argentin Diego Maradona ne courra finalement pas nu dans les rues de Buenos Aires. L'équipe de soccer de l'Allemagne a écrasé celle de l'Argentine 4-0 aujourd'hui lors d'un match des quarts de finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud. À Montréal, les partisans de la Nationalmannschaft ont célébré la victoire, tandis que les supporters de l'Albiceleste sont rentrés chez eux la mine basse.

«Ce fut un excellent match pour nous», a laissé tomber au terme de l'affrontement, Stefan Weisenbacher, un Allemand venu s'installer au Québec pour le travail il y a trois ans. «J'étais confiant que l'Allemagne allait l'emporter, mais je ne m'attendais pas qu'ils jouent aussi bien, à un pointage de 4 à 0. J'imagine que pour les Argentins, c'est très décevant», a-t-il ajouté, le sourire en coin.Maradona, l'ancienne étoile argentine du soccer, avait promis de courir nu autour de l'Obélisque, monument phare de Buenos Aires, si son équipe était couronnée championne du monde. Le sélectionneur argentin a plutôt versé quelques larmes après la défaite crève-coeur de son équipe.

«J'imagine que pour Maradona, il va y avoir un gros deuil à faire. Au lieu de le voir nu, on va peut-être le regarder tourner autour de l'Obélisque avec un sac sur la tête!», a lancé à la blague Dominique Miglioli, alors qu'elle regardait les dernières minutes de la partie en compagnie d'autres membres de la diaspora argentine de Montréal, au café Club Social dans le quartier Mile-end.

«C'est triste», a-t-elle ajouté «Mais je trouve que l'on a bien joué. L'Allemagne était trop solide. Au moins, il nous reste deux équipes sud-américaines, l'Uruguay et le Paraguay.»

«C'est une déception», a affirmé Damian Nisenson, également d'origine argentine. «Mais je dois admettre que les Allemands avaient un très bon système de jeu. Ce n'est pas mon style, j'aime mieux celui des Argentins qui est poétique et axé sur les jeux de pieds, mais je concède que l'Allemagne a été très efficace. Cela dit, j'espère que les Argentins ne vont pas crucifier Maradona car il a monté une bonne équipe, à l'image du jeu qui se pratique en Argentine.»

Michael Gengenbach, un touriste allemand de passage à Montréal, était satisfait de l'issue du match qu'il a regardé au Café Olympico sur la rue Saint-Viateur. «Je pense que notre véritable fierté nationale va ressortir si l'on affronte les Pays-Bas, sans quoi nos efforts pour battre l'Angleterre et l'Argentine auront été vains», a-t-il déclaré avant d'être hué par un partisan de l'équipe adverse.

Résumé du match

L'Allemagne s'est facilement qualifiée pour les demi-finales du Mondial-2010 de football. La Nationalmannschaft tentera de gagner son billet pour la finale, mercredi face au vainqueur du quart de finale entre l'Espagne et le Paraguay, disputé cet après-midi.

Face à l'Albiceleste, les Allemands ont rapidement pris les devants: sur un coup franc de Bastian Schweinsteiger, Thomas Müller coupait la trajectoire du ballon et trompait de la tête le gardien argentin, dès la 3e minute (1-0).

Gênée par le pressing des joueurs du sélectionneur Joachim Löw, l'Argentine ne parvenait pas à installer son jeu et à s'approcher des buts défendus par Manuel Neuer au cours de la première période.

Au retour des vestiaires, les Sud-Américains se montraient plus offensifs: Angel Di Maria (48) puis Carlos Tevez (62) tentaient leur chance de loin mais leur frappe était soit trop imprécise, pour le premier, soit pas puissante, pour le second, pour égaliser.

Les Argentins ne parvenaient pas à concrétiser leur temps fort et ils se faisaient même surprendre par leurs adversaires: Lukas Podolski, lancé par Müller, remettait sur Miroslav Klose qui marquait de près (2-0, 68).

Assommés, les joueurs de Diego Maradona sombraient totalement: après une action en solitaire, Schweinsteiger servait le défenseur Arne Friedrich qui reprenait le ballon victorieusement (3-0, 74) puis Klose réussissait un doublé en toute fin de partie (4-0, 89).

Avec l'Agence-France-Presse


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201007/03/01-4295288-lallemagne-ecrase-largentine-4-0.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS2
 
Agence France-Presse
Rio de Janeiro
Publié le 04 juillet 2010 à 18h00 | Mis à jour le 04 juillet 2010 à 18h00


La Confédération licencie Dunga et fait le ménage


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La Confédération brésilienne de football (CBF) a fait le ménage dans l'équipe du Brésil en annonçant le licenciement dimanche de la commission technique de la Seleçao, dont le sélectionneur Dunga, après l'élimination en quart de finale du Mondial-2010.

«Le cycle de travail entamé en 2006 et qui a culminé avec l'élimination du Brésil de la Coupe du monde en Afrique du Sud est terminé, la CBF annonce qu'elle licenciait la commission technique de la sélection brésilienne», explique un communiqué publié sur le site internet officiel de la CBF vers 14h45.

«La nouvelle commission technique sera annoncée à la fin du mois de juillet», ajoute le communiqué.

Le licenciement de Dunga, sélectionneur depuis 2006, n'est pas une réelle surprise, même s'il n'avait pas exclu plus tôt dans la journée de prolonger à la tête de la Seleçao, éliminée en quart de finale du Mondial par les Pays-Bas (2-1), après avoir annoncé qu'il quitterait ses fonctions comme prévu au terme de son contrat de quatre ans.

«Je vais me reposer avant de rencontrer d'ici une à deux semaines le président (de la Confédération, Ricardo Teixeira) pour parler (d'une prolongation à la tête de la sélection)», avait ainsi déclaré Dunga lors d'une conférence de presse au Brésil.

Scolari et les autres

Plusieurs noms circulent pour le remplacer et remporter le titre mondial à domicile en 2014 après les échecs de 2006 (élimination en quart de finale, déjà, par la France) et 2010.

Selon la presse brésilienne, le favori est Luiz Felipe Scolari, champion du monde avec le Brésil en 2002. Mais +Felipao+ vient de s'engager avec Palmeiras jusqu'en 2012 et souhaite honorer son contrat.

«J'ai un contrat avec Palmeiras et c'est là que je vais travailler, avait-il assuré samedi à la radio brésilienne El Dorado. Ce serait merveilleux de terminer ma carrière d'entraîneur en dirigeant une sélection dans un Mondial disputé au Brésil. Mais, je ne pourrais répondre à une éventuelle offre qu'après 2012.»

Autres noms cités, celui de Mano Menezes, l'actuel entraîneur des Corinthians, club présidé par Andres Sanches, l'homme de confiance de M. Texeira qui pourrait lui laisser son siège en 2014, de Leonardo, entraîneur de l'AC Milan en 2009-2010, et de Jorginho, adjoint de Dunga en Afrique du Sud.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201007/04/01-4295459-la-confederation-licencie-dunga-et-fait-le-menage.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1
 
Jean-François Bégin et Vincent Marissal, Envoyés spéciaux
La Presse
Publié le 05 juillet 2010 à 00h00 | Mis à jour à 00h00


Une Coupe du monde au Canada?


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(Johannesburg) La Coupe du monde de soccer qui se déroule en Afrique du Sud pourrait bien réanimer l'idée, évoquée il y a près de 10 ans, de tenir cet événement un jour au Canada. Dans le petit monde de la FIFA, on doute toutefois fortement de sa concrétisation prochaine.

Le député libéral et ancien ministre du Sport qui avait lancé ce projet en 2001, Denis Coderre, a l'intention de le raviver sitôt la compétition terminée en Afrique du Sud (la finale a lieu dimanche), a appris La Presse.

En juin 2001, après des mois de rencontres exploratoires et d'études, M. Coderre, alors ministre junior des Sports dans le gouvernement Chrétien, et l'Association canadienne de soccer avaient officiellement fait savoir à la FIFA que le Canada souhaitait organiser la Coupe du monde.

Selon nos informations, une entente préliminaire avait alors été signée avec le président de la FIFA, Joseph Blatter, et l'un des patrons du foot français de l'époque, Michel Platini. Des pourparlers avaient également eu lieu avec des équipes professionnelles françaises et avec des télédiffuseurs.

Le projet prévoyait par ailleurs une entente avec la Ligue canadienne de football (LCF) pour l'utilisation des stades dans tout le pays. Il aurait fallu par ailleurs construire de nouveaux stades (dont un à Halifax) ou rénover ceux déjà utilisés par la LCF.

Le plan Coderre prévoyait aussi une ouverture et une finale à Montréal, au Stade olympique.

En pleine euphorie des finales de la présente Coupe du monde, l'idée de tenir cet événement planétaire au Canada en fera peut-être rêver plusieurs, mais il serait sage, selon les initiés, de ne pas trop s'emballer.

«Une Coupe du monde au Canada, aujourd'hui, ça me semble impossible», dit le Montréalais Walter Sieber. Plus expérimenté des coordonnateurs généraux de la FIFA, M. Sieber était responsable sur le terrain lors de la finale de la Coupe du monde en 1998 et 2002.

«Depuis 1986, l'équipe nationale ne s'est jamais qualifiée pour la Coupe du monde, souligne-t-il. La FIFA ne donnera jamais la Coupe du monde à une équipe nationale qui n'a pas au moins une petite chance de se rendre au deuxième tour. Le Canada n'est pas là du tout. Quand vous n'êtes même pas capable de vous qualifier dans la CONCACAF, il y a un problème.»

La CONCACAF est l'association continentale de soccer dont fait partie le Canada. Elle regroupe l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes. Trois places, parfois quatre, lui sont réservées à la Coupe du monde. Les États-Unis et le Mexique en monopolisent deux depuis plusieurs années. Le Honduras et le Costa Rica figurent parmi les autres pays à s'être qualifiés, tandis que le Canada a été blanchi à ses trois matchs lors de sa seule présence au Mondial, il y a 24 ans.

Selon M. Sieber, la plupart des stades de la Ligue canadienne de football, qui seraient selon toute vraisemblance utilisés dans le cadre d'une éventuelle Coupe du monde, ne répondent pas aux normes actuelles de la FIFA. Leurs terrains n'ont pas une largeur suffisante et devraient être rénovés.

«Ce n'est pas un problème majeur, mais depuis 1986, le minimum international, c'est 68 m sur 105 m. Au Canada, on a deux ou trois stades qui frôlent les 68 m, mais il faut aussi ajouter au moins 2 m de chaque côté pour les joueurs et les officiels.»

Par ailleurs, une Coupe du monde canadienne ne pourrait pas se matérialiser avant 2026, au plus tôt. La FIFA décidera en décembre quels pays organiseront les Mondiaux de 2018 et 2022 et les prétendants sont déjà connus. Les États-Unis, qui ont déjà présenté le Mondial en 1994, sont en lice et ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre la FIFA.

«Bill Clinton n'est pas venu en Afrique du Sud juste pour voir les joueurs américains», note M. Sieber au sujet de l'ancien président américain, qui a assisté à plusieurs matchs dans les dernières semaines. «Si les États-Unis obtiennent la Coupe du monde de 2018 ou 2022, vous pouvez oublier l'Amérique du Nord pour au moins 10 ans, même si le principe de rotation continentale (qui a aidé l'Afrique du Sud à obtenir le Mondial 2010) a été abandonné.»

Si les espoirs d'obtenir la «vraie» Coupe du monde sont à peu près nuls, il en va autrement des autres tournois de la FIFA. Le Canada a organisé avec succès la Coupe du monde U-20, en 2007, attirant notamment des foules de 55 000 personnes au Stade olympique de Montréal.

Vers la fin de l'année, l'Association canadienne de soccer présentera la candidature du pays pour la Coupe du monde féminine de 2015, a indiqué M. Sieber. Le tournoi quadriennal oppose 24 pays.

«Je vais pousser pour que la finale ait lieu cette fois à Montréal (et pas à Toronto, comme en 2007, pour le U-20). Et il faut que le quartier général de la FIFA soit à Montréal. Pour moi, c'est clair. Il n'y a aucun doute là-dessus», conclut M. Sieber.


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Mark Walsh
Associated Press
Johannesburg
Publié le 04 juillet 2010 à 16h48 | Mis à jour le 04 juillet 2010 à 16h55


L'Uruguay, la surprise du Mondial


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Dernier pays à se qualifier pour la Coupe du monde, l'Uruguay espère maintenant être le dernier à la quitter.

«Nous avons forcé l'entrée pour faire partie de la fête, mais maintenant, nous voulons danser le plus longtemps possible», a indiqué l'attaquant Sebastian Abreu, dimanche.

L'Uruguay a dû passer par un match éliminatoire contre le Costa Rica pour se qualifier au tournoi, mais il a excellé en Afrique du Sud et participera maintenant à sa première demi-finale en 40 ans, mardi, contre les Pays-Bas.

«Le rêve des gars grossit à chaque jour qui passe et l'équipe ne cesse de s'améliorer, a déclaré le capitaine, Diego Lugano. Nous sommes maintenant au plus haut niveau et chaque victoire devient plus importante.»

Très peu de gens accordaient la moindre chance à l'Uruguay de se qualifier pour la deuxième phase du Mondial dans un groupe comprenant la France, l'Afrique du Sud et le Mexique. Mais l'Uruguay a terminé au sommet du groupe avant d'éliminer la Corée du Sud et le Ghana.

L'attention qui leur est portée augmente également: alors qu'ils n'étaient que quelques journalistes à suivre les activités de l'équipe en début de compétition, des centaines de journalistes se sont rendus au point de presse de l'équipe à Johannesburg, dimanche.

Descendant de l'autobus après l'entraînement, Diego Forlan s'est arrêté devant la horde de reporters.

«Alors, vous ne croyiez pas en nous?», a-t-il lancé, sourire aux lèvres.

Pour être franc, peu d'indices laissaient croire que l'Uruguay, champion du monde de 1930 et 1950, était prêt à rebondir à l'avant-scène du foot international. L'équipe a pris le cinquième rang des qualifications en Amérique du Sud, entraînant les deux manches éliminatoires contre la quatrième nation de la CONCACAF, le Costa Rica. Leur place en finale a été assurée par une victoire de 1-0 à l'étranger et une énervante nulle de 1-1 à Montevideo.

Malgré cette difficile qualification, l'Uruguay est la seule nation sud-américaine toujours en lice, surpassant la tenue des puissants Brésil et Argentine.

Ce sont ces difficultés à obtenir le billet pour l'Afrique du Sud qui semble avoir fortifié l'équipe.

«Les qualifications en Amérique du Sud sont les plus fortes et les plus difficiles qui soient, a dit Abreu. Quand quatre des clubs en quarts de-finale proviennent de cette région, ça vous donne une bonne idée pourquoi c'est le cas.»


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Jean-François Bégin, Envoyé spécial
La Presse
Publié le 07 juillet 2010 à 16h17 | Mis à jour à 22h59


La Furia Roja s'invite en finale


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(Durban) L'Espagne a gagné, l'Allemagne a perdu, justice a été rendue... et la réputation de Paul le poulpe va encore grandir!

Avec sa belle victoire de 1-0 au stade Moses-Madhiba de Durban, mercredi soir, l'Espagne a poinçonné son billet pour la première finale de Coupe du monde de son histoire. Et elle l'a pleinement mérité.

L'Allemagne avait connu un bien meilleur tournoi qu'elle jusque là, avec ses éviscérations successives de l'Australie, de l'Angleterre et de l'Argentine. Mais dans ce face-à-face entre deux des grandes cultures footballistiques de la planète, la meilleure équipe a clairement gagné. Et la prévision de Paul le poulpe, l'oracle aux huit tentacules qui «prédit» le résultat des matchs de la Nationalmannschaft, s'est réalisée.

La Furia Roja a pris le contrôle dès le début du match et n'a que très épisodiquement relâché son emprise, disputant son meilleur match du tournoi, et de loin.

Comme c'est leur habitude, les Espagnols ont monopolisé le Jabulani pendant de longs moments - ce qui est après tout la meilleure manière de neutraliser l'adversaire. Après le match, l'entraîneur Vicente Del Bosque a eu cette belle phrase pour résumer l'approche espagnole : «Nous nous sentons mieux avec le ballon. Sans lui, nous souffrons.»

Dominante en milieu de terrain, l'Espagne a aussi trouvé le moyen de contenir les contre-attaques foudroyantes qui avaient fait le succès de son adversaire lors de ses matchs précédents. La plupart du temps, la relance allemande s'est faite par de longues passes aériennes, que les Espagnols s'empressaient de récupérer.

Après la rencontre, l'entraîneur allemand, Joachim Löw, a rendu hommage à la sélection espagnole, «la meilleure équipe au monde», selon lui. «J'ai confiance qu'ils vont gagner le titre. Quand ils veulent, ils sont très dominants et difficiles à contrôler. Ils peuvent battre n'importe qui», a-t-il dit.

Les Pays-Bas, adversaires de l'Espagne lors de la finale de dimanche, à Johannesburg, ne sont évidemment pas n'importe qui. Mais les Oranje, vainqueurs (3-2) de l'Uruguay dans l'autre demi-finale, mardi, risquent d'en avoir plein les bras. «Toute équipe qui joue contre l'Espagne doit travailler extrêmement fort», a dit Löw, vêtu de son fameux pull chanceux, qui ne l'est visiblement plus. «Ce soir, c'était extrêmement difficile de récupérer le ballon quand on le perdait, tellement ils le faisaient circuler rapidement. Ils ont très bien joué. Depuis deux ou trois ans, ils ont l'équipe la plus habile et ils l'ont montré ce soir. L'Espagne méritait de gagner.»

Le seul but du match a été l'oeuvre du défenseur à la chevelure digne de Spinal Tap, Carles Puyol, entré dans la surface comme un train pour reprendre de la tête un corner, à la 73e minute. «Quand on concède un but sur un jeu arrêté, c'est qu'on a fait une erreur, a dit Löw. Puyol a eu une longue course et a frappé le ballon avec un maximum de puissance et de détermination. Nous n'avons pas anticipé son jeu et nous avons été trop statiques.»

Complicité barcelonaise

Le match de mercredi était le premier entre les deux pays depuis la victoire de 1-0 de l'Espagne en finale de l'Euro 2008, obtenue grâce à un but de Fernando Torres. En visible méforme depuis le début du tournoi, l'attaquant du Liverpool FC a été finalement écarté de la formation partante, au profit de Pedro, David Villa jouant seul en pointe.

Avec l'inclusion de Pedro, pas moins de sept des 11 partants de l'Espagne étaient des joueurs du FC Barcelone, dont quatre des cinq milieux de terrain : Andres Iniesta, Xavi, Pedro et Sergio Busquets. Xabi Alonso, du Real Madrid, complétait le quintette, qui n'a laissé aucun répit aux joueurs allemands, contenant notamment le meneur de jeu Mesut Özil, pratiquement invisible.

«Je crois que c'est notre meilleur match depuis le début de la Coupe du monde», a dit Villa, auteur de cinq buts depuis le début du Mondial. «Dans les moments difficiles comme cette demi-finale, nous arrivons à élever notre niveau de jeu.»

Il faudra vraisemblablement le hausser encore d'un cran contre les Pays-Bas, qui partageront avec l'Espagne le désir de remporter un premier titre mondial, après avoir échoué en finale contre l'Allemagne de l'Ouest (1974) et l'Argentine (1978). «Nous allons célébrer avec modération. Il ne faut pas oublier pourquoi nous sommes ici et éviter d'être aveuglés par notre succès», a dit del Bosque.

Quant aux Allemands, ils n'ont pas à rougir de leur performance en Afrique du Sud, même s'ils ont un peu figé sous les réflecteurs, mercredi soir.

Avec des joueurs comme Özil, Lukas Podolski et Thomas Müller, dont l'absence pour cause de suspension s'est avérée coûteuse, cette jeune équipe figurera parmi les favorites lors de l'Euro 2012 et de la Coupe du monde du Brésil, en 2014.

À condition que Paul le Poulpe veuille bien collaborer, bien sûr.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201007/07/01-4296372-la-furia-roja-sinvite-en-finale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1
 
Agence France-Presse
Publié le 08 juillet 2010 à 11h39 | Mis à jour le 08 juillet 2010 à 11h42


Suspense sur la présence de Mandela à la finale du Mondial


Le premier président noir sud-africain Nelson Mandela, âgé de 91 ans et très affaibli, décidera dimanche s'il assiste à la finale du Mondial-2010 de football au stade de Soccer City à Johannesburg, a annoncé mercredi sa fondation.

«Nous réitérons que M. Mandela et sa famille prendront la décision qu'il y assiste ou non, le jour même», a indiqué la Fondation Nelson Mandela dans un communiqué.

«Nous avons pris note de l'invitation de la Fifa à Nelson Mandela pour assister à la cérémonie de clôture de la Coupe du monde», a-t-elle ajouté.

Le comité d'organisation de la Coupe du monde avait déclaré dimanche que Nelson Mandela serait le bienvenu à la finale du Mondial entre les Pays-Bas et le vainqueur de la demi-finale Espagne-Allemagne.

Le héros de la lutte anti-apartheid, qui fêtera ses 92 ans le 18 juillet, semble de plus en plus affaibli par l'âge et a réduit le nombre de ses apparitions publiques.

M. Mandela devait assister à la cérémonie d'ouverture du Mondial le 11 juin, mais il avait renoncé juste après le décès d'une de ses arrière-petites-filles.

Samedi, il avait reçu des membres de l'équipe du Ghana, éliminée la veille par l'Uruguay au stade des quarts de finale.


http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201007/08/01-4296626-suspense-sur-la-presence-de-mandela-a-la-finale-du-mondial.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_afrique_289_section_POS2
 
Jean-François Bégin, envoyé spécial
La Presse
Publié le 10 juillet 2010 à 08h26 | Mis à jour à 08h31


Pourquoi les Pays-Bas pourraient gâcher la fête


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(Johannesburg) L'entraîneur Bert van Marwijk l'a dit: il n'est absolument pas effrayé par la perspective d'affronter l'Espagne en finale de la Coupe du monde. C'est compréhensible. Invaincus à leurs 25 derniers matchs, les Pays-Bas ont un joli pedigree eux aussi. Et comptent sur quelques atouts qui pourraient leur permettre de surprendre leurs adversaires, demain, à Soccer City.


1. Wesley Sneijder

Le petit (1m70) milieu offensif de l'Inter de Milan est un véritable poison pour les défenses adverses. Ses cinq buts lui confèrent le premier rang du Mondial 2010, à égalité avec David Villa (les deux sont des aspirants sérieux au Ballon d'or du tournoi). «Sneijder est tellement un grand joueur, et il l'a montré cette saison avec l'Inter Milan, a souligné le milieu espagnol Sergio Busquets, hier. Pour le freiner, nous devrons essayer de jouer collectivement afin qu'il n'ait pas une seule seconde pour réfléchir. Nous avons été capables de le faire avec (le fabricant de jeu allemand Mesut) Ozil et d'autres bons joueurs.» Mais Sneijder n'est pas seul. Le quatuor offensif qu'il forme avec Arjen Robben, Dirk Kuyt et Robin van Persie est plus solide que tous ceux que l'Espagne a affrontés jusqu'ici, y compris lors du match contre l'Allemagne (sans Thomas Müller).


2. La confiance

Les Pays-Bas ont beau surfer sur une longue série de succès, il leur est arrivé d'être menacés, comme en quarts de finale contre le Brésil. Menés 1-0 à la mi-temps, ils sont revenus de l'arrière grâce à deux buts de Wesley Sneijder (encore lui). La crampe au cerveau de Felipe Melo, dont l'expulsion pour avoir cramponné Arjen Robben a forcé les Auriverdes à finir le match à 10, a certes aidé les Néerlandais. Mais le simple fait d'être revenus en force après une affreuse première demie, contre un adversaire aussi intimidant que le Brésil par-dessus le marché, montre que ces Oranje ne sont pas du genre à se laisser abattre à la moindre difficulté.


3. Le pragmatisme

«Je préférerais de loin gagner un match très laid qu'en perdre un beau», a dit l'ailier Arjen Robben à l'agence britannique Press Association. Voilà une affirmation qui ne serait probablement jamais sortie de la bouche de l'icône du soccer néerlandais, Johan Cruyff (qui, incidemment, prédit une victoire espagnole, demain). Comme l'Espagne, les Pays-Bas ont une formation équilibrée, disposée en 4-2-3-1, avec deux milieux défensifs très efficaces, Nigel de Jong et surtout Mark van Bommel. Le capitaine du Bayern Munich sait se faire détester et pourrait jouer un rôle important contre les animateurs de l'attaque espagnole. «Bien sûr, nous voulons offrir du beau jeu, mais le résultat est beaucoup plus important. Nous avons assez entendu que notre soccer est très joli. Ça ne mène nulle part. Nous voulons accomplir quelque chose», a ajouté Robben. Pour les Pays-Bas, une autre défaite en finale du Mondial, après celles de 1974 et 1978, serait intolérable. Et tous les moyens seront bons pour éviter que l'histoire se répète.


http://www.cyberpresse.ca/sports/soccer/201007/10/01-4297166-pourquoi-les-pays-bas-pourraient-gacher-la-fete.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_soccer_420_section_POS4
 
Pierre Ausseill
Agence France-Presse
Madrid
Publié le 12 juillet 2010 à 11h02 | Mis à jour à 16h54


Les joueurs espagnols accueillis en héros à Madrid


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Une marée humaine de Madrilènes en liesse a rendu lundi soir un hommage triomphal aux «Campeones» de «la Roja» qui saluaient la foule à bord d'un autobus découvert, brandissant la première Coupe du monde de soccer jamais ramenée en Espagne.

Ils étaient «des centaines de milliers» d'après la mairie de Madrid, «plus d'un million» selon un commentateur de la télévision publique espagnole qui parlait de la «plus grande fête de l'histoire en Espagne».


«J'ai vu la coupe du monde! Pendant une seconde!», chantait la foule au passage de l'autobus de la sélection devant la fontaine de Cibeles, lieu de célébration habituel des victoires du Real Madrid, au milieu des «Campeones, ohé ohé ohééééé!»

Le gardien Iker Casillas agitait un drapeau sang et or espagnol floqué d'un taureau noir. Le milieu catalan Xavi faisait mine de lancer le trophée aux supporteurs survoltés.

Des avions de chasse de l'armée de l'air ont lâché des traînées de fumée aux couleurs du drapeau espagnol dans le ciel de la capitale.


Le roi d'Espagne

Le bus des joueurs avançait très lentement au milieu de la foule, sur un parcours d'environ huit kilomètres. Il se dirigeait vers une esplanade où plus de 150 000 fans attendaient leur héros pour une fête finale avec concert où les joueurs devaient prendre la parole.

Souriant, les traits tirés par une nuit blanche, le capitaine Casillas, brandissant la coupe, était descendu le premier en milieu d'après-midi d'un avion d'Iberia portant sur le fuselage les inscriptions «Campeones!» et «Fiers de notre sélection».

Après un bref moment de repos dans un hôtel madrilène, les joueurs ont été reçus tour à tour par le roi d'Espagne Juan Carlos et le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.

«Merci les champions, au nom de toute l'Espagne et de tous les Espagnols», leur a lancé Juan Carlos, rayonnant, après avoir donné à chacun une chaleureuse accolade lors d'une réception au Palais Royal.

«C'est un triomphe bien mérité pour une sélection exceptionnelle qui a fait vibrer le coeur de tous les Espagnols», a déclaré le souverain, exprimant son «orgueil de voir l'Espagne championne du monde», un succès qui «rassemble les Espagnols et projette le nom de l'Espagne dans le monde entier».


Les joueurs ont ensuite été reçus dans les jardins de la présidence du gouvernement, où un José Luis Rodriguez Zapatero exultant a sauté avec eux, le trophée dans les bras.


«Cette petite coupe est à vous»

«Vous avez fait briller la meilleure image de l'Espagne dans le monde», a lancé M. Zapatero aux joueurs. «Cette coupe c'est vous qui l'avez gagnée, mais elle appartient à tous les Espagnols».

Andres Iniesta, le buteur de la victoire contre les Pays-Bas, a offert à M. Zapatero un maillot de la sélection signé par toute l'équipe, brodé de sa première étoile.

«Cette petite coupe est à vous tous, merci beaucoup», a simplement dit le timide lutin de «la Roja».

L'Espagne a oublié momentanément crise économique, chômage à 20%, divisions politiques et nationalismes, pour fêter frénétiquement cette première Coupe du monde.

«On fait la fiesta, avec Andres Iniesta!», chantait la veille, à une heure avancée de la nuit, un groupe de jeunes à Puerta del Sol, place emblématique du centre.

À Valence, Séville, Pampelune, Barcelone, l'Espagne a vécu une nuit de liesse historique, émaillée d'incidents limités en Catalogne et au Pays Basque.

Ce sacre mondial couronne une décennie dorée pour le sport espagnol. Les nouveaux «Rois du monde» complètent une liste longue de champions: Fernando Alonso en Formule 1, Rafael Nadal au tennis ou Alberto Contador pour le cyclisme.


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Agence France-Presse
Londres
Publié le 13 juillet 2010 à 19h32 | Mis à jour à 19h40


Espagne-Pays-Bas: Howard Webb «satisfait» de son arbitrage


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Howard Webb, l'arbitre de la finale de la Coupe du monde entre l'Espagne et les Pays-bas (1-0), s'est dit «satisfait» de son arbitrage dans des conditions qu'il a jugé «difficiles», à son retour à Londres mardi.

«Nous pouvons être satisfaits de notre arbitrage étant donné les circonstances et nous avons fait du mieux que nous pouvions», a dit l'arbitre très controversé par les médias et très critiqué par les joueurs des Pays-Bas.

Howard Webb a distribué 14 cartons jaunes, un record pour une finale de Coupe du monde, et exclu le défenseur Néerlandais John Heitinga 7 minutes avant que les Espagnols marquent... et deviennent champions du monde.

«Ce fut un de nos matches les plus difficiles», «extrêmement dur à gérer, mais cela aurait été le cas pour n'importe quel arbitre», a estimé Webb.

«Dès le début du match, nous avons dû prendre des décisions qui équivalaient clairement à des cartons jaunes», poursuit l'arbitre.

«Nous avons essayé de faire usage de bon sens [...] avertissant dès le début les joueurs pour certains de leurs tacles, en éloignant d'autres lorsqu'ils entouraient les arbitres ou parlant à leur supérieurs pour essayer de les calmer», a encore déclaré Webb.

L'homme en noir est renté mardi dans son pays avec ses assistants Darren Cann et Michael Mullarkey.


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