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Afghanistan: Sociétés privées - AFP

Alea

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Agence France-Presse
Kaboul
Publié le 16 août 2010 à 14h21 | Mis à jour le 16 août 2010 à 14h32


Le président Karzaï donne 4 mois aux sociétés privées de sécurité


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Le président afghan Hamid Karzaï va fixer un délai de quatre mois aux sociétés privées de sécurité -élément essentiel du dispositif des forces internationales- avant leur dissolution totale, a indiqué lundi son porte-parole Waheed Omer.

«Le président va fixer aujourd'hui un délai de quatre mois pour la dissolution des compagnies privées de sécurité», a déclaré M. Omer.

«Plus de détails seront annoncés dans le décret» présidentiel, a ajouté le porte-parole du chef de l'État afghan.

La présidence afghane avait annoncé le 10 août son intention d'interdire les 52 compagnies privées de sécurité, afghanes et internationales, sans en préciser le délai.

«Ce programme va être mis en oeuvre quoi qu'il arrive», avait assuré M. Omer.

Quelque 40 000 personnes travaillent en Afghanistan dans le secteur florissant de la sécurité. Compagnies internationales ou afghanes, elles travaillent souvent avec les forces internationales, le Pentagone, la représentation de l'ONU, les entreprises chargées de gérer les milliards de dollars d'aide internationale, les ONG et les médias occidentaux.

Les employés de ces sociétés sont en majorité des Afghans, les étrangers, souvent d'anciens militaires, assurant l'encadrement pour des salaires très élevés.

À l'instar du conflit en Irak, où elles étaient apparues en force, ces sociétés sont devenues incontournables en Afghanistan, protégeant les convois de ravitaillement de l'OTAN ou le personnel expatrié qui travaille sur les programmes d'aide internationale, mais assurant également l'entraînement des forces afghanes de sécurité.

Le président Karzaï a souvent accusé ces sociétés de doublonner avec le travail des forces afghanes de sécurité et de gaspiller des fonds précieux nécessaires à la formation de l'armée et de la police.

Le Pentagone, un des principaux clients des compagnies privées de sécurité, avait minimisé l'annonce faite le 1O août par la présidence afghane, en assurant que des discussions se poursuivaient à ce sujet avec le gouvernement afghan.

«Je ne crois pas qu'une décision ait été prise», avait alors réagi un porte-parole du Pentagone, David Lapan.

Lundi, après l'annonce par Kaboul d'une dissolution d'ici quatre mois, le Pentagone s'est implicitement prononcé pour un retrait plus échelonné.

Sans commenter directement le délai fixé par M. Karzaï, un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, a déclaré que la dissolution des compagnies privées devrait avoir lieu «de manière réfléchie et en reconnaissant l'importance du défi que cela pose».

«Tout le monde a hâte de voir les sociétés de sécurité disparaître purement et simplement d'Afghanistan car la situation sera telle qu'on n'aura plus besoin d'elles», a souligné le porte-parole.

«Cela dit, en attendant, nous allons continuer à travailler avec le gouvernement afghan pour (...) planifier une réduction progressive de leur nombre, en fonction des conditions de sécurité», a-t-il annoncé.

Le porte-parole des forces internationales, le général Josef Blotz, a rappelé lundi qu'il était également favorable à la dissolution de ces sociétés, mais qu'il fallait que les conditions soient réunies dans le pays pour un contrôle de la sécurité par la police et l'armée afghanes.

«Nous avons besoin d'avoir suffisamment de forces afghanes de sécurité pour assurer la sécurité nécessaire», a dit le général Blotz.

Lors d'une conférence internationale tenue à Kaboul le 20 juillet, les pays donateurs avaient accepté la demande du gouvernement afghan d'assurer avec ses propres forces la sécurité du pays à partir de la fin 2014, ce qui permettra aux forces internationales de commencer à se retirer.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/16/01-4307008-le-president-karzai-donne-4-mois-aux-societes-privees-de-securite.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4308604_article_POS1
 
Sardar Ahmad
Agence France-Presse
Kaboul
Publié le 17 août 2010 à 08h46 | Mis à jour le 17 août 2010 à 09h00


Hamid Karzaï interdit les sociétés de sécurité privées en Afghanistan


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Le président afghan Hamid Karzaï a signé mardi le décret instaurant la dissolution totale d'ici la fin de l'année des «contractors», ces sociétés privées de sécurité qui remplissent un rôle prépondérant dans le dispositif des forces internationales en Afghanistan.

«J'approuve la dissolution totale des compagnies privées de sécurité, afghanes et internationales, d'ici à quatre mois», écrit le président Karzaï dans son décret.

La présidence afghane avait annoncé lundi son intention de dissoudre d'ici au 1er janvier 2011 les sociétés privées de sécurité, plus souvent appelés «contractors» et devenus symbole des guerres du XXIe en Irak et en Afghanistan.

Quelque 40 000 personnes travaillent en Afghanistan dans ce secteur florissant. Entreprises internationales ou sociétés afghanes, elles travaillent avec les forces internationales, le Pentagone, la représentation de l'ONU, les ambassades, les entreprises chargées de gérer les milliards de dollars d'aide internationale, les ONG et les médias occidentaux.

Le président Karzaï reproche à ces sociétés d'embaucher des Afghans qui pourraient plutôt servir dans les rangs de l'armée et de la police afghane.

Le décret présidentiel stipule que le personnel afghan de ces sociétés pourra rejoindre les unités de la police avec ou sans ses armes.

Et les étrangers - souvent d'anciens militaires assurant l'encadrement et la formation dans ces sociétés - pourront quitter le pays après avoir vendu leurs armes ou en les emportant avec eux. «Leurs visas seront annulés», précise le décret.

Le texte prévoit également la confiscation des armes des sociétés de sécurité «illégales» non enregistrées auprès du ministère de l'Intérieur.

Les ambassades et les organisations internationales et humanitaires pourront toutefois continuer d'avoir des gardes pour assurer leur sécurité à l'intérieur de leurs maisons et bureaux. Mais la sécurité de l'extérieur des résidences sera assurée par des policiers.

La sécurité des convois de ravitaillement des forces internationales, l'une des missions les plus importantes et les plus dangereuses des «contractors», sera assurée par l'armée, la police et les services spéciaux afghans.

La présidence avait clairement indiqué qu'il ne s'agissait pas de revoir les conditions d'enregistrement ou de fonctionnement des «contractors», ces sociétés de sécurité, mais bien de les voir quitter le pays.

Le problème est «la manière avec laquelle elles fonctionnent en Afghanistan, la façon dont elles se sont développées comme forces alternatives au gouvernement, tous les problèmes qu'elles ont créés», avait déclaré Waheed Omer, le porte-parole du président Karzaï.

Mais sa décision paraît prématurée alors que l'armée et la police afghanes ne seront pas prêtes à assurer la sécurité dans le pays avant 2014.

À l'instar du conflit en Irak, où elles étaient apparues en force, ces sociétés sont devenues incontournables en Afghanistan, protégeant les convois de ravitaillement de l'OTAN ou le personnel expatrié qui travaille sur les programmes d'aide internationale, mais assurant également l'entraînement des forces afghanes de sécurité.

Le porte-parole des forces internationales, le général Josef Blotz, a dit lundi qu'il serait favorable à la dissolution de ces sociétés, mais seulement si les conditions étaient réunies dans le pays pour un contrôle de la sécurité par la police et l'armée afghanes.

Le Pentagone, un des plus importants clients de ces sociétés, s'est implicitement prononcé lundi pour un retrait plus échelonné que ce que prévoit M. Karzaï.

«Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement afghan» pour «planifier une réduction progressive de leur nombre, en fonction des conditions de sécurité», a indiqué un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/17/01-4307193-hamid-karzai-interdit-les-societes-de-securite-privees-en-afghanistan.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4308604_article_POS2
 
Agence France-Presse
Kaboul
Publié le 21 août 2010 à 13h53 | Mis à jour à 16h05


Kaboul débute la dissolution des sociétés de sécurité privées


Le président afghan Hamid Karzaï a ordonné samedi à son gouvernement d'établir la liste des sociétés privées de sécurité opérant en Afghanistan, première étape du processus menant à leur interdiction totale.

«Le président d'Afghanistan a chargé samedi le ministère de l'Intérieur de commencer formellement le processus de dissolution des sociétés privées de sécurité», indique la présidence afghane dans un communiqué.

Le ministère de l'Intérieur et les services secrets afghans (NDS) doivent présenter d'ici sept jours une liste des sociétés, là où elles opèrent, leurs missions et les noms de leurs employés.

Les dossiers des sociétés non enregistrées et travaillant illégalement seront traités en priorité.

Le président Karzaï a signé mercredi un décret interdisant à ces sociétés de travailler en Afghanistan d'ici la fin de l'année.

Il leur reproche notamment d'embaucher des Afghans qui pourraient plutôt servir dans les rangs de l'armée et de la police afghane, et de consommer une trop grande part de l'aide internationale.

52 sociétés, afghanes et internationales, sont enregistrées en Afghanistan, un secteur florissant qui emploie officiellement 26 000 personnes, mais pourrait faire travailler 40 000 personnes.

Ces sociétés étrangères ou afghanes travaillent avec les forces internationales, le Pentagone, la représentation de l'ONU, les ambassades, les entreprises chargées de gérer les milliards de dollars d'aide internationale, les ONG et les médias occidentaux. Elles assurent notamment la sécurité des convois ou des chantiers de construction dans le pays.

Le Pentagone, un des plus importants clients de ces sociétés, s'est implicitement prononcé lundi pour un retrait plus échelonné que celui prévu par M. Karzaï. Des responsables craignent que les entreprises ou les ONG quittent l'Afghanistan si elles ne peuvent plus recourir à ces sociétés pour se protéger.

Interrogé samedi, le porte-parole des forces internationales, le général Josef Blotz, a indiqué à l'AFP que l'Otan «soutenait» l'objectif de dissolution du président Karzaï mais que son «application» devait tenir compte de l'état de préparation des forces afghanes de sécurité.

Celles-ci doivent prendre le relais des forces internationales pour assurer seules la sécurité du pays d'ici 2014.

«Nous analysons le décret du président Karzaï et en parlerons» avec les autorités afghanes, a ajouté le général Blotz.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/21/01-4308604-kaboul-debute-la-dissolution-des-societes-de-securite-privees.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4307193_article_POS2
 
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